Après des décennies d’urbanisation sauvage, les sols en milieu urbains souffrent d’une trop grande artificialisation qui passe notamment par un manque d’espace sans goudron ni construction. Cette artificialisation menace l’écoulement des eaux dans les sols et par conséquent ne remplit plus les nappes phréatiques de manière normale. Ce dérèglement du cycle de l’eau est une menace pour notre indépendance hydraulique, surtout dans les périodes de canicule qui se produisent de plus en plus souvent et sont de plus en plus longues. Aussi, la perméabilité des sols multiplie les risques d’inondations lors des fortes pluies, ce qui pose un problème de sécurité des personnes et des logements.
Il est donc important de commencer un travail de désimperméabilisation pour que nos sols puissent se restaurer et retrouver leurs fonctions protectrices et régulatrices.
La municipalité a commencé par les espaces les plus évidents. Mais cette mesure a pour objectif d’étendre ce qui est réalisé dans les cours d’école par exemple à d’autres espaces, publics ou privés, dans le but de sauvegarder notre environnement urbain ainsi que de rendre plus viable certains quartiers. Redonner à nos sols leur perméabilité permettra aussi de lutter contre les phénomènes des îlots de chaleur qui emmagasinent la chaleur et la restituent, ce qui empêche la température de baisser. Combiner désartificialisation et végétalisation permet d’apporter une réponse efficace au problème.
Plusieurs solutions existent et vont être mise en place à Montpellier :
- La création de parcs
- La mise en place de plans d’eau ou d’ombrages
- L’installation de façades ou de toitures végétalisées
- L’amélioration de l’isolation des bâtiments
- Le changement de matériaux pour les façades et les sols
- La réduction du trafic routier
- La limitation de l’utilisation de la climatisation