Montpellier, ville à hauteur d'enfants ! La Rue aux écoliers ouverte devant l’école Paul Langevin

Une vue sur l'inauguration.

Discours dans le cadre de l’inauguration de la Rue aux écoliers et le café devant l’École Paul Langevin

Public : Enfants et Grand public               École Paul Langevin              11 février 2025

 

Bonjour à tous, 

Bonjour à l'équipe éducative de l'école, 

Madame la directrice, les professeurs, les ATSEM, les personnels d'entretien, 

Enfin tous ceux qui font fonctionner cette école et qui prennent soin des enfants. Merci aux parents d'être là. 

Je salue les élus, j'y reviendrai. 

Bon, dire qu'il y en a qui disent que le niveau baisse, dire qu'il y en a qui disent que tout va mal dans le monde. Moi, les enfants, quand je vous écoute, je suis très, très rassuré.

Vous vous êtes formidablement bien exprimés. Vous avez dit avec vos mots ce que vous avez ressenti sur ce projet. Je me souviens, d'ailleurs, on était venus planter ensemble et vous avez la main verte, c'est très bien. Donc, je veux vraiment vous féliciter au nom de tous les Montpelliérains pour votre implication dans ce projet, du début à la fin. 

Et il y a quelque chose qui restera pour toujours en vous : c'est le souvenir de ce matin. Quand vous serez grands, quand vous serez parents, vous viendrez peut-être ici et vous direz : c'est nous qui avons planté les arbres, c'est nous qui avons voulu que les bancs soient là pour qu'on puisse s'asseoir. Et ça, c'est vous qui avez aidé Montpellier à être une ville plus solidaire, plus écologique et plus fraternelle. Donc, merci à vous, à l'animatrice aussi qui filme, qui mérite une “standing ovation” parce qu'on fait ensemble.

Alors, quelques mots de grands, mais que les enfants vont comprendre. Quelques mots de grands. D'abord, je veux remercier les élus parce que ça n'a pas été facile.

Madame Frêche a piloté ce dossier. Je veux la saluer. Monsieur Jouault a désimperméabilisé.

Monsieur Bellanger suit ça. Il a fallu convaincre pour dire qu'on transforme la rue qui, auparavant, était une rue à voitures, qui était une rue bruyante, pour la transformer en parvis des écoles. Et le changement, parfois, on appréhende.

Mais quand on vous écoute, les enfants, on va devoir en faire encore plus partout dans Montpellier. Mais comptez sur nous, comptez sur nous. Cette idée de rue aux écoliers, de parvis aux écoles, c'est une idée que nous développons depuis 2020.

En effet, le chemin de l'école, ça doit être un chemin sûr. Il faut que les parents n'aient pas peur que leurs enfants aillent à pied à l'école. Ça leur fait du bien, ils jouent avec les copains, les copines, un peu d'activité physique. Ils rentrent dans les écoles plus apaisés, plus détendus, plus souriants. Ils sont accueillis par des gens formidables.

C'est extraordinaire. Moi, je l'ai vu. On connaît tous les prénoms, etc. Il n'y a que de la bonne humeur. Et ça, c'est très bien.

Et nous, on veut soutenir ce mouvement-là. Et je vous parle pas ici comme un professeur du collège Fontcarrade, à côté, qui, lui aussi, a eu besoin de travaux d'aménagement. Mais je vous parle comme un maire, comme le maire de Montpellier qui veut que la ville de Montpellier, elle soit pensée pour les enfants, que les enfants, ils s'amusent, que les enfants, ils aient des espaces du jeu. 

Parce que nous, si on fait une ville pour les enfants, si on fait une ville où on comprend les enfants, c'est une ville pour tous. Par exemple, un banc, c'est des parents qui se rencontrent, qui attendent, qui discutent, on apprend à faire connaissance. Il y a tout à l'heure une dame qui m'a dit : “Alors, Monsieur le Maire, il n'y a pas assez de place dans les gradins du stade François Lanot”, et quelqu'un a dit “oui, mais on peut s'asseoir là maintenant. Avant, on ne pouvait pas”. Donc, le samedi, le dimanche, quand nos féminines jouent au foot,  tout autour du stade, la rue aux Écoliers devient aussi un des lieux de vie. 

D’ailleurs, ce quartier, il se transforme. Ce quartier, cette cité Astruc qui est chère au cœur de beaucoup et le mien, parce qu'ici, il y a une figure dont je veux saluer la mémoire, qui était François Lanot, mon ami, qui m'a remplacé en tant que conseiller départemental quand j'ai été élu Maire,. Voilà, on travaille pour ce quartier, la rue aux écoliers, l'aire de jeu des enfants, le soutien qu'on apporte au club, et c'est vrai le développement de la section féminine qui est formidable. Il y a 100 filles, 100 licenciées inscrites au club. C'est la féminisation de la pratique du sport. C'est aussi une de nos grandes ambitions.

Alors, je veux terminer en revenant ici sur ce parvis aux écoliers. On est à 23. Il y a des journalistes et merci d’être venu.

23 écoles voient des transformations similaires. C'est au total 12 000 m2 qui ont été pris à la voiture pour en faire des espaces du jeu pour les enfants, des espaces d'accueil. 12 000 m2, qu'est-ce que c'est ? C'est 1,2 hectare dans Montpellier qui est donné aux enfants. Et donc, nous poursuivons ce mouvement devant les écoles et je veux saluer les équipes. On a recruté pour ça. Les équipes se sont mobilisées et réalisent ces parvis aux écoliers.

C'est ce qu'on a devant l'école James Joyce dans le quartier de la Mosson. Ici, Cité Astruc. C'est ce que nous faisons à la nouvelle école dans le quartier de la Cité créative, l'école Juan Miro. Donc ça, on le déploie. Dans les autres écoles, on met des adultes pour faire l'entrée et la sortie, pour sécuriser les abords des écoles. Et ça, c'est nos collègues.

Les savoir-être, apprendre à se dire bonjour, à être bienveillant, quand un petit loulou, une petite louloute pleure, avoir un mot pour l'accompagner sur le chemin de l'école.

Donc des APE et des parvis aux écoliers. 23, vous allez me dire : “mais alors, M. le Maire, on en est où ?” Et bien, on a 64 groupes scolaires. Et l'ambition de la municipalité que j'ai l'honneur de conduire, c'est que devant chaque groupe scolaire, il y ait des transformations de cette ampleur. Voyez, c'est ça que nous voulons faire. Donc on va continuer.

Et puis je voudrais terminer par un point que vous avez dit, les enfants, que je voudrais relever. Voyez-vous, moi, je porte une écharpe tricolore. C'est l'écharpe du Maire. Et comme vous le savez, le Maire, il est élu.

Moi, je suis élu au suffrage universel. Les gens, ils ont voté pour moi, comme vos délégués. Mais la démocratie, vous savez, le fait de voter, c'est une étape. Concerter et faire avec les habitants, c'est une autre étape très importante. Et nous, on a souhaité dialoguer avec les habitants. Ça n'a pas été forcément simple. Mais on a aussi travaillé avec vous parce que vous aussi, vous avez des idées. Vous aussi, vous avez des façons de voir les choses. Et quelque chose me dit que les lignes bleues, les emplacements des bancs, tout ça, ça a été vos réflexions. Et donc c'est très important que la parole des enfants compte dans la fabrication de la ville.

Ce n’est pas parce que les enfants, ils n'ont pas le droit de vote, qu'ils n'ont pas leur mot à dire. D'ailleurs, les enfants, ils disent des choses souvent très pertinentes, très justes sur Montpellier. Et nous, on est très attachés à les écouter dans ce qu'on appelle la stratégie de la ville à hauteur d'enfants.

Bon, bref, j'en ai déjà beaucoup dit. Je crois qu'il est temps d'aller travailler. En fait, vous avez déjà très bien travaillé et je veux vraiment vous féliciter, vous remercier. Et les enfants, on se connaît pour certains. On se voit de temps en temps. Il y a des grands frères et des grandes sœurs que j'ai eues comme élèves. Mais n'hésitez pas à venir me voir, à venir voir les élus qui sont derrière pour dire : “C'est quand que dans l'école, à tel endroit, vous faites comme à la cité Astruc ?”. 

Continuez à nous demander ça. Continuez à demander des bancs où on peut se retrouver.

Bravo à vous. Merci.

Vive Montpellier. Vive la ville à hauteur d'enfants. Et vive les enfants !