Montpellier réaffirme son engagement pour les droits des femmes

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En ce 8 mars, nous avons rappelé le soutien sans faille de Montpellier aux droits des femmes : le droit à disposer librement de son corps, de recourir à une contraception ou à l’IVG, de se sentir en sécurité dans l'espace public.

Alors que la liberté des femmes est menacée partout dans le monde, aux Etats-Unis, en Iran, et même en Europe, nous réaffirmons plus que jamais la nécessité de la défendre.

Nos aînées et aînés ont défilé et combattu pour que les droits des femmes soient respectés. A Montpellier, nous entendons être à la hauteur de ces combats émancipateurs dont nous sommes les héritiers ; ils ne sont jamais acquis.

Montpellier réaffirme son attachement et son engagement pour une égalité réelle, pour le droit de chaque femme à disposer de son corps, pour qu’elles se sentent en sécurité sur l’espace public. Nous luttons avec détermination contre toute forme de violence et de discrimination. Les hommes ne disposent pas du corps des femmes. Une femme a le droit de choisir le moment d’être mère. Les religions n’en décident pas non plus.

Nous le faisons en soutenant les associations qui accompagnent les femmes, dans leurs actions de sensibilisation, d’information, d’exercice des droits. Nous le faisons également en agissant pour leur sécurité dans l’espace public, pour qu’elles se le réapproprient et puissent s’y balader sans avoir à adapter leurs comportements. L’insécurité est une injustice sociale qui touche d’abord les femmes. C’est tout l’objet du dispositif « Maguelone » que nous avons mis en place, qui les protège avec des « zones refuges » lorsqu’elles se sentent menacées, grâce à l’engagement d’une centaine de commerçants participants. Des cours d’auto-défense gratuits sont aussi financés par la Ville. Sur l’espace public à Montpellier : les femmes sont libres.

L’exposition « Poésie Masculine » a été un temps de sensibilisation du harcèlement de rue, contre lequel nous formons nos policiers municipaux.

En fidélité à l’engagement d’Olympe de Gouges, Simone Veil, Yvette Roudy et aux combats émancipateurs qu’elles ont portés, nous redonnons toute leur place aux femmes dans la ville, en les choisissant pour des dénominations de rues, de places, de bâtiments. C’est par exemple le cas de l’emblématique ancien bâtiment de l’URSSAF devenu l’ « espace Gisèle Halimi », militante de la liberté qui a combattu pour le droit à l’avortement.

Faire une place aux femmes dans la ville, cela se joue aussi dans les fonctions au sein de la mairie et métropole. L’exemplarité doit être totale, l’égalité réelle est un combat permanent. A mon arrivée en fonction, un gros travail de féminisation de l’organigramme de la Ville et Métropole était nécessaire. Il est désormais une réalité. Véritable choix : autant de femmes, et même un peu plus, exercent des fonctions d’encadrement que des hommes dans nos collectivités. Nous sommes au travail dans la lutte contre la représentation genrée des métiers et face aux discriminations.

Réaffirmer et défendre, c’est aussi le choix d’une campagne de communication massive dans la ville qui durera tout le mois de mars, car la question des perceptions est fondamentale. C’est aussi le choix de faire vivre la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, autour de temps forts. Toute la ville doit sentir qu’à Montpellier, les femmes sont chez elles.

Je veux dire aux femmes de Montpellier que leur Maire défendra sans cesse leurs droits. C’est mon engagement depuis toujours ; cela l’est encore plus aujourd’hui, en tant que Maire.

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