
Mesdames et Messieurs, chacun en vos grades, qualités et fonctions. Je suis très heureux d'être présent ici.
Ce projet, c'est une épopée homérique. C'est à peu près le temps qu'a mis Ulysse, après le siège de Troie, pour retrouver Pénélope à Ithaque.
Si vous regardez dans le dossier de presse, la frise chronologique va de 2010-2025. Mais en quittant le siège d’Ithaque, il y a eu des épreuves de Charybde en Scylla. Le déménagement, même si nous avons été très impressionnés, par la continuité absolue du service public.
C'est vrai que nous pourrions évoquer l'épreuve de Polyphème, avec la fameuse PPRI qui sort, et où on dit : « Ce n’est personne, mais il faut le traiter ». Nous avons donc dû faire prendre du retard et aménager des digues qui sont capables de résister maintenant à des inondations.
2022 a été le moment du choc énergétique et de l'inflation. Les coûts ont été renchéris et le doute était permis pour les finances du CHU pour porter ce projet.
Nous pourrions évoquer aussi le carcan réglementaire, dont ce pays a le génie, mais nous avons surmonté cela.
Mais nous sommes enfin à Ithaque : la communauté médicale arrive à bon port et elle a aujourd'hui un très beau bâtiment. Ce n'est pas un temple, c’est plutôt c'est une idée. Celle de Montpellier qui, avec son CHU, est habité par la grande tradition de la médecine d'excellence humaniste.
Je veux remercier toutes les énergies qui, avec continuité, ont porté ce projet. Monsieur l'architecte venu de Paris, mais à travers vous tous les ouvriers dans la partie nord de la ville. C’est très impressionnant. C’est un symbole, un totem. Merci Madame la Directrice Générale, de votre impulsion, avec le soutien de l'ARS, pour la transformation de l'hôpital de Montpellier.
Avec son SDI, c'est 700 millions d'euros qui sont programmés de travaux pour changer l'hôpital. Pas le changer dans son esprit, mais pour donner les meilleures conditions d'exercice de la médecine aux professionnels de santé.
On y allie donc la grande tradition de la médecine montpelliéraine à une idée qui nous permet d’être au rendez-vous de la modernité : être finalement les disciples de la renaissance. Inventer l'avenir.
C'est pour cela qu'en tant que Président de la Métropole, et je veux remercier chaleureusement la Région, cette affaire du cinquième étage est importante. En écoutant, on voit les gens qui s'affairent avec les poches de Censée. Pour nous qui sommes béotiens, puisque la Grèce a été convoquée, c'est troublant.
C'est impressionnant, cette transparence de montrer comment on traite cela. Ce cinquième étage sera un dédié à l'innovation, à la recherche, aux start-up. Nous sommes en train de définir un écosystème profondément novateur dans notre pays, autour de l'innovation en santé.
C'est ça que nous appelons MedVallée : une animation d'un écosystème naturellement, mais aussi une alliance des forces de la recherche académique, de la pratique du soin, pour ensuite aider, dans le respect des réglementations, à l'innovation, pour pouvoir créer du développement économique sur les grands défis qui sont posés en matière de santé.
C'est pour cela qu'en tant que Président de la Métropole, je veux remercier la Région de ses financements apportés. Je veux remercier les équipes du CHU d'avoir soutenu cette idée et que nous-mêmes avons apporté un financement d'un peu plus de 900 000 euros pour financer cet équipement.
Monsieur le Président de l'Université, vous l'avez rappelé à juste titre. C'est une preuve de concept et d'engagement de Medvallée. Quand on accompagne ICM plutôt que d'avoir une résidence étudiante pas bien placée ; que nous révisons le plan local d’urbanisme pour pouvoir monter des étages et que nous en faisons un dédié à la recherche et à l'innovation...
Voilà ce qu'aujourd'hui est livré. Ce n'est pas qu'un bâtiment à Montpellier. Il est singulier et il raconte la modernité de notre ville en respect avec sa grande tradition médicale.
Alors il nous aura fallu 15 ans, je m'inclue depuis 2020. Mais vous pouvez tous et toutes être très fiers. Je n'en doute pas Madame la Professeure, qu'aujourd'hui pour les équipes, vous aurez le sentiment de pouvoir exercer dans les meilleures conditions possibles.
Alors maintenant nous avons un défi : la suite. Il va falloir faire aussi bien et encore mieux. Mais avec toutes les compétences que vous avez et qui vous entourent, j'en suis convaincu.
Alors au fond, une épopée homérique, c'est comme le temps des cathédrales de Victor Hugo, au final, des siècles après, on en raconte l'histoire. J'ai la conviction qu'ici, nous inaugurons un bâtiment qui est en train d'inscrire un nouveau souffle pour la médecine montpelliéraine et d'une certaine manière, du service public hospitalier en fidélité à Ses missions qui est en train de se réinventer et qui dit que la santé en France et à Montpellier n'a pas dit son dernier mot à l'échelle mondiale.
Je vous remercie.