
Sur tous nos projets, et c'est vrai que depuis votre arrivée, on arrive à sortir beaucoup de dossiers qui parfois étaient enlisés, je veux le dire avec beaucoup, beaucoup de force. Je voudrais évidemment saluer mes collègues maires qui ont fait l'amitié de venir jusqu'à Jacou, the place to be, le maire du Crès, le maire de Claviers, le maire de Monteaux. Madame la Députée, tous les samedis vous êtes dans une commune de la métropole pour accompagner les projets.
Je voudrais saluer la maire de Murviel, mais aussi la vice-présidente Isabelle Touzard qui fait un travail absolument remarquable sur tous ces enjeux avec les équipes et on tient bon, chère Isabelle, et on avance à pas de géant même si on sait que le plus dur est encore devant nous. Il faut qu'on se le dise avec franchise tant les défis sont colossaux. Je voudrais évidemment saluer le maire de Jacou, Renaud Calvat, son équipe municipale, sa formidable équipe municipale dévouée, engagée pour les habitants de cette commune de la métropole où il fait bon vivre.
Je me souviens que c'est ici avec le maire du Crès que nous avons lancé la première étape de la gratuité des transports. Je me souviens ici de l'engagement annoncé à chaque fois autour des vœux sur les solidarités, le lien social, la transmission auprès des jeunes, l'engagement pour la culture avec le théâtre, la passerelle. Je veux vraiment saluer toutes ces actions, cher Renaud.
Je veux te le dire publiquement, il y a toujours des gens qui critiquent, c'est un sport en français, c'est à peu près la seule discipline sportive où on est sûr d'avoir la médaille d'or. Et puis il y a ceux qui mettent leur énergie à faire et à bien faire. Ici, cher Renaud, ton action l'illustre, à faire et à bien faire.
Je me souviens de la formidable inauguration avec les commerçants de requalification des espaces publics, où on avait du plaisir à être ensemble et à consacrer que les choses s'améliorent. Je suis très heureux d'être à tes côtés pour saluer cette action pour laquelle la commune a été opiniâtre, la vice-présidente a été opiniâtre pour réussir ce projet pour la piscine Alex Jany. Qu'il me soit permis d'en saluer les personnels de la métropole qui permettent aux enfants d'apprendre à nager.
Merci de l'avoir dit. Ça résonne comme une évidence, en Seine-Saint-Denis, un enfant sur deux ne sait pas nager. Dans la métropole de Montpellier, tous les enfants savent nager.
Et ça, en fait, on ne le doit pas au fruit du hasard, on le doit à l'engagement du service public territorial, de nos équipes dans les piscines, à une volonté politique réaffirmée, et sur laquelle c'est d'ailleurs pour ça que dans ces temps budgétaires très difficiles, monsieur le vice-président, nous faisons tout pour ne pas fermer de services publics. Parce que nous savons qu'ils jouent un rôle essentiel. Essentiel.
Vous savez qu'il y a des communes, des intercours, qui ferment des piscines. Ils ferment. Nous, quand il y a eu le choc énergétique, on a dit on tient bon.
Ça a été très dur d'ailleurs. On n'a pas fermé. Moi, je prends un peu de temps pour vous expliquer ça, parce que des fois on me dit ouais, il faudrait faire ci, il faudrait faire ça.
Non, mais attendez. Ce qui existe là, nous nous tenons. Nos voisins, d'autres intercours, ont fermé leurs piscines.
Et les profs d'EPS, les professeurs des écoles, ça a été plus dur pour eux. Ah oui, tiens, au fait, on nous explique que le bus du savoir va disparaître. Je veux rassurer tout le monde.
C'est un peu moins la métropole qui va payer, un peu plus les communes, et on va évidemment continuer à s'occuper d'accompagner les enfants dans les piscines. Je dis ça pour ceux qui cherchent à s'opposer pour s'opposer sans travailler. Quand on est opposant, il faut travailler.
J'en sais quelque chose. Il faut être sérieux, surtout. Ici, on n'a pas choisi cette date au hasard, monsieur le maire, avec Isabelle.
En ce moment, se tient le salon Energaïa. Assez intime, hein. Et pourtant, c'est le plus grand salon européen des énergies renouvelables qui se tient à Montpellier.
Le plus grand salon européen des énergies renouvelables qui se tient à Montpellier. A Paris, vous avez le salon de l'agriculture. A Montpellier, vous avez le salon des énergies renouvelables.
Et pourquoi ? Parce qu'à Montpellier, dans cette métropole, et de plus en plus depuis trois ans, nous nous battons. Vous avez aujourd'hui, sur le territoire, le siège monde d'EDF Renouvelables. Le siège monde, qui est situé à Port-Marianne, qui, chaque trois ans, double ses effectifs.
Vous avez des entreprises comme Care, comme Element, comme plein de start-up suivent, plein de boîtes autour du renouvelable qui sont présentes. Et ici, dans la métropole de Montpellier, vous avez tous ces acteurs économiques et avec Isabelle, nous étions à Energaïa, je veux rendre compte de cette action, et nous avons décidé de lancer un cluster autour des énergies renouvelables. En gros, la métropole de Montpellier, vous avez Toulouse, vous savez tout de suite qu'on s'occupe des avions là-bas, ils font ça très bien d'ailleurs.
Et bien nous, il y a la santé, Metz-Valais, et monsieur le maire de Jacou, Medincell, est ici. Vous avez les industries culturelles et créatives, et pas loin du Crès, monsieur le maire, il y a les grands studios de France Télévisions, de Vendard, la cité créative à Montpellier, vous avez les ICC, et puis pour notre développement économique, on a les énergies renouvelables. Et on va mettre le paquet pour accompagner cette dynamique.
Et ça, c'est incroyable, elle est génératrice d'emploi. Elle est génératrice d'emploi, et je veux en parler avec beaucoup de force, dans un contexte où le chômage semble augmenter. Plus que jamais, nous les élus, nous devons être aux côtés des entreprises pour préserver l'emploi, pour créer de l'emploi, pour créer de la richesse sur ce territoire.
Alors quand vous êtes sans doute la métropole qui possède le plus grand nombre d'acteurs économiques des ENR en France, vous devez aussi être exemplaire sur votre territoire de vie. Et Isabelle porte ce dossier formidablement bien, elle a expliqué d'ailleurs cadastres solaires pour aider tout à chacun. Développement des réseaux de chaleur, l'énergie de la biomasse, et cher Jacques Houmar, cher Clapierroi, cher habitant du nord de la métropole, on vous fait souffrir sur Montpellier, mais parce que nous faisons un nouveau réseau enterré, qui va permettre de chauffer au bois, le CHU, le lycée Jean Monnet, Sanofi, le quartier de la Mosson, qui va sortir de la dépendance au gaz, et c'est extraordinaire ce qui est en train d'être fait.
Nous avons le projet du réseau de chaleur sud, là où demain peut-être dans la presse, on a présenté la cité de l'alimentation, qui va être notre grande cuisine centrale pour les élèves de Montpellier, et bien qui sera dépendante, elle aussi, des énergies fossiles, mais du traitement de nos déchets avec la nouvelle phase que nous allons donner à Améthy. Le plan solaire, qui est le nôtre, et bien il se déploie, il se déploie en accompagnant les particuliers grâce à l'ALEC, il se déploie parce que justement le grand propriétaire foncier qui est la métropole et la ville de Montpellier se pose la question de partout comment solariser. Je vais venir ici et nous allons lancer un AMI, appel à manifestation d'intérêt, pour proposer aux entreprises de nous aider sur tout le potentiel solaire des bâtiments publics, pour accélérer.
Parce que notre objectif, Isabelle disait, tu m'as donné les chiffres, c'est de faire 3 fois 3 en énergie produite sur le territoire d'ici 2030. C'est ça notre cap, et merci à l'État d'être à nos côtés. Cet investissement, c'est 240.000 euros, la DESIL, en acronyme, nous a permis d'obtenir 80.000 euros pour financer cet investissement.
Dans neuf ans, il sera amorti. On travaille pour l'avenir, il faut toujours travailler pour l'avenir. Il ne faut pas travailler selon le rythme de votre élection, non, il faut travailler pour la prochaine génération.
Et là, cet investissement sera amorti. Il permet déjà, monsieur le vice-président, aux finances, de faire 25.000 euros d'économie. C'est-à-dire, clairement, de protéger le budget de la métropole, de bien gérer l'argent public, et nous allons continuer à investir pour que les frais de fonctionnement des piscines se réduisent, pour qu'on puisse payer moins cher l'énergie, et plus accompagner les personnels, les horaires d'ouverture, ou évidemment d'autres projets.
Cela est vertueux sur le plan écologique, cela est vertueux sur le plan financier, cela est vertueux aussi sur le plan de la souveraineté de la France, parce qu'acheter du gaz à monsieur Poutine, c'est se compromettre. Négocier avec les Saoudiens ou les Algériens, c'est pas toujours simple du point de vue de nos libertés. Et voyez, la France est bien silencieuse en ce moment sur un prisonnier qui s'appelle Boualem Sansal, parce qu'évidemment, nous sommes beaucoup tournés vers l'Algérie pour avoir son gaz et son pétrole.
Et résultat, nous n'avons pas toujours les positions que nous devrions avoir. Moi, j'ai pas d'avis sur l'écrivain Boualem Sansal, mais enfin, quand même, un auteur qui est emprisonné parce qu'il est auteur. Quand on est le pays des droits de l'homme, on se lève, on crie, on manifeste, on s'indigne.
Je voudrais terminer ici par un point. Isabelle a bien rappelé l'enjeu. 40% des émissions de CO2 viennent des mobilités. 40% viennent du bâtimentaire. C'est-à-dire que 80% des émissions de CO2 proviennent de ces deux enjeux-là. Sur les mobilités, on y est en bour battant.
Vous le savez, gratuité des transports, plus 30% de fréquentation des transports. Le 20 décembre 2025, chers amis du nord de la métropole, en particulier mon ami Éric Penso, le maire de Clapier, Brigitte Devoisselle, Florence Beau, Prades, Montferrier, mais aussi Jacou, eh bien, vont avoir la cinquième ligne de tramway. Nous avons, avec madame Frêche, que je salue, déployé, lancé le plan 100 mètres 1 euro d'argent public.
Parce qu'on a challengé les entreprises, nous allons déployer 600 bandes de recharge pour les véhicules électriques et pour pouvoir accompagner la décarbonation. Les mobilités, c'est évidemment le développement aussi du réseau cyclable pour tous ceux qui le peuvent, voilà, pour tous ceux qui le peuvent, pour pouvoir décarboner. Donc on est au travail là-dessus.
Madame la vice-présidente l'a dit, l'autre c'est le bâtimentaire. Et merci au travail de l'ALEC, merci au travail des équipes de la métropole. Aujourd'hui, nous avons, enfin, enfin, depuis 2022, un décollage significatif de la rénovation du bâtiment.
Parce qu'on va voir les copropriétés, parce qu'on aide les particuliers. La métropole a mis en place une aide de 2300 euros pour... Pardon. Harpagon parle, mais elle a raison, c'est 2600... Oui, oui.
De 2600 euros pour les particuliers pour être aux côtés de la prime rénov' pour aider ceux-là. Le bailleur social ACM, je veux le dire, a rénové 13 500 logements sociaux. C'est la plus énorme.
Il n'y a pas un bailleur social en France qui a autant rénové ses logements. Ça a été dit par Emma Cosse, présidente de l'USH. Donc, on y va tambour battant.
Pourquoi je prends autant de temps pour vous dire tout ça ? Parce que je veux vous donner la stratégie qui est celle de la métropole. Et aujourd'hui, sur la question écologique, Renaud l'a dit un peu à mot couvert, mais certains pensent qu'il faudrait reculer, qu'il faudrait ralentir, qu'il faudrait baisser les budgets. Je ne le ferai pas.
Nous ne le ferons pas. Parce que sinon, c'est la génération qui vient qui nous le reprochera. Nous allons tenir.
Et je sais qu'on assume de l'impopularité sur beaucoup de sujets. Mais en fait, il faut assumer d'être impopulaire sur des sujets. Parce que si nous ne faisons pas ces changements là, c'est la patrouille qui nous rattrapera.
Et donc, nous devons tenir. Je le dis avec beaucoup de force, pour la qualité de l'air qu'on respire, pour les enjeux géopolitiques du monde, pour les enjeux de pouvoir d'achat de nos concitoyens. J'ai lu de manière scandaleuse un titre d'une interview.
Il faut arrêter d'emmerder les gens avec l'écologie. D'abord, on soigne toujours son vocabulaire. Moi aussi, il m'est arrivé d'être maladroit et je m'en excuse.
Mais franchement, l'écologie, si on recule et si on cède, mais il y a un moment, on va être vraiment au pied du mur. Alors moi, je le dis de manière très claire, de manière très volontariste, cette ombrière là, elle est très emblématique de ce qu'on veut faire à l'échelle de la métropole. Moi, je souhaite, et c'est l'ambition qui nous est donnée, c'est que la métropole de Montpellier soit la métropole la plus décarbonée d'Europe.
Que nous soyons la capitale, la référence de la décarbonation, c'est-à-dire du territoire qui émettra le moins de CO2. Et nous avançons. J'ai oublié la centrale de géothermie, Isabelle, tout ce qu'on a fait.
J'ai oublié qu'on utilisait la mer pour produire de la chaleur, les eaux usées, excusez-moi d'être grossier, dans le quartier beau soleil. Ça, c'est nos équipes qui osent, qui innovent, à Cambacérès, à côté de la gare Sud de France. La plus grande centrale de géothermie de France est là-bas.
Elle est à Montpellier, parce qu'il y a eu des élus et des équipes courageuses. Et d'ailleurs, la géothermie, mes chers collègues du nord de la métropole, vous avez du potentiel. Donc, préparez-vous aux travaux pour les réseaux.
L'adjoint aux travaux, là. Voilà, on va y aller. Et voyez, dire qu'on est la plus grande métropole en faveur de la décarbonation.
On n'a plus à rougir des villes du nord de l'Europe, avec la gratuité des transports, avec les réseaux de chaleur. En fait, il ne faut pas le dire pour être la capitale. Ça, on s'en fiche.
Il faut le dire qu'il y a un chemin qui est possible. Pour que ceux qui n'empruntent pas ce chemin voient des voix, là-bas, se lever en disant, mais il faut faire comme à Montpellier. Et c'est ça que nous, on doit faire.
Il faut faire comme à Montpellier. Alors, nous, il faut qu'on continue à être à la pointe. C'est pour ça que j’assumerai toutes mes responsabilités là-dessus et aucun renoncement.
Après, chacun peut choisir. Chacun peut choisir. Soit on avance, soit on recule.
Moi, le choix que je vous propose, c'est de continuer à avancer et de se donner rendez-vous souvent pour inaugurer des panneaux solaires, des bandes de recharge électrique, un tramway, Monsieur le Président, Monsieur le Maire, des rénovations thermiques. Voilà. Et puis, tout ça, derrière, ça donne du travail aux gens.
Ça donne du travail aux gens. Ça donne beaucoup de travail. Et je veux terminer pour remercier tous les ouvriers, tous les techniciens qui ont fait cette infrastructure, parce qu'ils peuvent être très fiers du travail qu'ils ont fait, parce qu'à la fois, ils ont rendu service à la collectivité, mais ils ont travaillé pour l'avenir.
Je vous remercie.