
Bonjour à tous et à toutes, je veux évidemment saluer Madame Frêche, Madame Mylvia Houguet adjointe du quartier, Madame Faye, Monsieur Reynaud qui sont là. Monsieur le Conseiller Départemental, cher Jean-Louis, merci d'être très fidèle chaque fois qu'il y a un événement dans le canton. Je veux saluer les associations du quartier, je reconnais beaucoup de visages familiers qui contribuent au débat démocratique, et qui cherchent à améliorer encore et toujours Montpellier.
Alors, ici, c'était un rond-point, le rond-point Bob Marley. Alors, il y a un problème, on se faisait tout le temps piquer la plaque à la Mairie. C'est comme la passerelle Amy Winehouse, et quand demain, on fera la place Dalida, il faudra aussi défendre la plaque…
Donc, c'est devenu maintenant le carrefour Bob Marley. Je dis ça pour rappeler que c'était Hélène Mandroux qui avait souhaité ça, qui était attachée à ce que tous les courants de la musique soient honorés et salués. Mais ici, ça a été surtout un chantier très long, de près de quatre années de difficultés pour beaucoup d'habitants, à la fois de la ville et de la Métropole.
Et je veux ici leur dire combien on a pu comprendre, entendre quand ils disaient que c'est long. Mais tout ça a été très bien décrit par Madame Frêche, dont je salue le travail, et à travers elle, toutes les équipes. Voilà, on a voulu gérer les inondations, gérer la perte d'eau, et on a voulu penser des aménagements nouveaux.
Bien sûr, le Tramway. On l'inaugurera le 20 décembre, mais ici, à partir de juillet, les rails accueilleront les premières rames pour les tests. Pour les tests, pour qu'on teste bien, beaucoup, pour garantir la sécurité. Et puis, aujourd'hui, on commence à voir la force du changement.
C'est cette voie cyclable, dite bidirectionnelle, totalement sécurisée, qui va du rond-point de Girac à la commune de Clapiers. Et puis, nous allons commencer cette année, pour mon amie Florence Brau, Maire de Prades-le-Lez, la voie cyclable. Et nous allons ainsi honorer une de nos promesses de campagne, qui était de dire, chaque commune de la Métropole doit pouvoir être reliée en sécurité au cœur de Montpellier.
Chaque quartier de Montpellier doit pouvoir être relié par un réseau cyclable sécurisé au cœur de Montpellier. Le Plan des 4 Seigneurs, avec les travaux que nous avons faits devant le Parvis Alexander Grothendieck.
Et aujourd'hui, finalement, avant d'inaugurer le tramway, on inaugure la voie cyclable. Oui, si les automobilistes doivent être en sécurité sur les routes, et demain les feux vont s'allumer, il faut aussi que les cyclistes soient en sécurité.
Et plus les axes cyclables sont sécurisés, plus il y a de cyclistes. Et plus les gens pratiquent le vélo, meilleure est notre qualité de l'air, meilleure est notre forme physique, et moins il y a d'automobiles.
C’est donc la consécration d'une volonté très forte, qui est la nôtre, que Montpellier rattrape de manière radicale son retard en matière de développement cyclable. Et aujourd'hui, elle est en train de devenir une des Métropoles de référence autour du vélo. Ça a été un changement de paradigme profond, et je veux le dire ici pour nos équipes.
Nos ingénieurs, nos techniciens, les bureaux d'études. Ce n'était pas prévu dans le premier projet de tramway ligne 5. Et on a tout réécrit, tout repris, pour aussi faire une place au vélo. Dans le projet initial, la route ne devait pas ressembler à ça. On devait faire des voies cyclables, un petit peu comme le long de la ligne 3 du tramway, et les cyclistes voient bien à quoi ça ressemble le long de l'Avenue de Lodève.
Là aussi, nous avons bougé les lignes. Et je veux saluer les équipes qui, elles aussi, ont fait leur révolution d'un point de vue professionnel, et qui nous ont accompagnés par une mise en œuvre qui commence déjà à donner satisfaction.
Alors en plus, demain, ça a été dit, Madame la Vice-Présidente, on retrouve le double sens de circulation. Et donc petit à petit, les chantiers s'achèvent, les contraintes qui ont pu être données aux automobilistes se lèvent, bien qu’il en reste encore quelques-unes.
Ici, derrière Saint-Charles, un chantier pour la sécurité du réseau d'eau d'assainissement, très long. Charles Flahault, le projet de vélo-ligne qui va jusqu'au CHU de Montpellier et qui ira rejoindre la commune de mon ami René Revol, mais aussi Michèle Lernout, Maire de Saint-Gély-du-Fesc, pour avoir aussi cette grande continuité.
C'est très dur d'avoir le bon aménagement. Donc les équipes travaillent. Ça ne pourra pas se faire dans cette année, mais nous l'avons évidemment bien dans le scope.
Et donc finalement, nous arrivons dans une année 2025 où les travaux commencent à prendre fin. Et donc les réalisations se voient et les usages changent.
Et donc le pari qui était le nôtre de voir les mobilités profondément transformées à l'œuvre. Les mobilités décarbonées, celles qui font de la question climatique une priorité absolue. Cela se traduit par la gratuité des transports, le développement du vélo, la marchabilité de notre ville.
Je voudrais raconter une petite anecdote parce que je veux saluer Madame Rancoule. Vous voyez, on a changé le système électrique des lampadaires en LED, puisque 100% de Montpellier sera en LED à fin 2026. Et je voudrais raconter une petite anecdote de Madame Rancoule. Moi, le dimanche, je cours, je me balade dans la ville, j'inspecte les chantiers. Tous les dimanches.
C'est un enfer pour les équipes le lundi matin quand j'arrive à la mairie. Et puis un jour, les employés, les ouvriers avaient fait une maladresse : ils avaient mis au milieu les lampadaires.
Et donc, j'étais furieux de voir ça. Et quand je suis arrivé à une visite de terrain, Madame Rancoule m'a dit : « Monsieur le Maire, c'est réglé ». Et entendez cette anecdote. Les ouvriers ont eu droit à une petite mise en situation en fauteuil roulant pour que plus jamais ils ne fassent la bêtise. Ces trottoirs, nous avons défendu leur accessibilité. Et autant vous dire qu'en matière d'accessibilité, pour les personnes en situation de handicap, ces aménagements sont des pas de géants.
Pour moi, c’est également l'occasion ici de saluer d'ailleurs nos deux universités, l'excellente Université Paul-Valéry et l'Université de Montpellier, qui contribuent à la grande tradition universitaire et d'excellence de notre territoire. Et dans l'Université Paul-Valéry, 10% des étudiants sont en situation de handicap.
Ce sont les efforts du plan de 2004 qui a permis d'élever le niveau de diplôme et la promesse républicaine de pouvoir donner à tous ces enfants accès à l'éducation. Pareil pour la Faculté des Sciences. Ces aménagements, ils disent beaucoup de ce qu'est notre société.
Alors aujourd'hui, on livre la piste cyclable, bien sûr les trottoirs. En décembre, il y aura la mise en service tant attendue de la ligne 5 de tramway. Il restera du travail, je veux le dire.
Mesdames et Messieurs les habitants du quartier, ce travail c'est de continuer, et j'en ai tiré beaucoup d'enseignements lors de notre réunion publique, notre balade urbaine, pour qu'il y ait des continuités piétonnes, qui permettent de sécuriser les allées vers les stations de tramway. Il y a beaucoup à faire, parce qu'il y a des endroits où les trottoirs sont très étroits, trop étroits. Et la marchabilité de la ville est un enjeu.
Nous allons engager à partir de juillet des travaux importants dans le bois de Montmaur, parce qu'il y a la station qui se trouve face au CNRS et qui va permettre d'accéder au bois de Montmaur, au zoo du Lunaret, au parc du Lunaret, bref, au grand Lunaret : 120 hectares de canopées, de lieux de promenade. Et là aussi nous allons travailler, Stéphane Jouault l’évoquait ce matin en conseil municipal, sur les revêtements pour créer une continuité piétonne, quand on descendra du tramway, pour pouvoir aller à pied tranquillement, en famille, au zoo, dans le parcours sportif. Alors ça a été des négociations interminables avec les architectes, parce qu'on a dû aller à Paris pour plaider notre dossier, mais je crois que là ça y est, c'est bon et on va pouvoir le faire.
Donc voilà cette inauguration, le message il est simple, les travaux s'achèvent. Et le 20 décembre, c'est terminé. Je veux le dire. Nous avons été élus, nous avons dit, nous faisons, et c'est terminé. Voilà, parce que la ville elle a été très patiente, mais je crois qu'aujourd'hui il suffit de regarder là, pendant que je parle, comment les usages sont profondément bouleversés.
Voilà, les travaux sont terminés, nos Universités ont de nouveaux parvis, Marc Bloch et Grothendieck, le quartier de la piscine Françoise-et-Yves Jarrousse, le réseau cyclable, le maillage, tout est installé. C’étaient nos engagements et la parole qui est la mienne a été honorée et c'est le plus important grâce au travail de tous et de toutes. Voilà, donc maintenant il n'y a plus qu'à prendre un vélo, en profiter, il n'y a plus qu'à flâner, il n'y a plus qu'à faire une chose.
Ah oui, il faut que vous m’aidiez. On a été des milliers, des dizaines de milliers à être étudiants à l'université Paul-Valéry et à l'Université des Sciences et des Lettres. Et il faut faire une expérience. Il y a des gens, ils sont partis de Montpellier depuis dix ans, ils ont été étudiants ici.
Prenez-les par la main et dites-leur : « Et si on allait faire un tour sur le lieu de nos études ? ». Je l'ai fait avec un ami qui m'est cher et il m’a dit : « C'est incroyable, je ne reconnais plus tellement ça a changé ».
Ainsi est Montpellier, une ville qui cherche en permanence à améliorer la qualité de vie, à se projeter dans la modernité. Et je crois que là, Madame Frêche, nous n'avons plus rien à envier à nos amis Hollandais pour le cyclable. Nous sommes copiés en matière de tramway.
On n'arrête pas d'être sollicités par des Maires qui veulent nos référentiels. On a beaucoup appris des autres, notamment de Dunkerque, sur la gratuité des transports, mais maintenant c'est la Métropole de Montpellier qui prend les devants.
Merci à tous, bravo, vive Montpellier.