De Guy de Montpellier à aujourd’hui : la solidarité comme héritage vivant

image

Monsieur le Préfet, Monseigneur Norbert Turini, Monsieur le Consul Honoraire de Pologne, Mesdames et Messieurs, venus de Pologne, d'Espagne, soyez tous les bienvenus ici à Montpellier. Mesdames et Messieurs, Je suis très heureux d’être ici parmi vous pour saluer à la fois la redécouverte de l’histoire de notre ville, mais aussi pour saluer une décision du Saint-Père, le Pape François, pour laquelle je souhaiterais avoir quelques mots.

Nous mesurons pour les catholiques le déchirement de sa disparition, tant son pontificat a marqué l'Eglise. Le Pape François est une figure qui a transformé l'Eglise, qui a marqué l'Humanité tout entière.

Dès le début de son pontificat, il s'est tourné vers les plus fragiles, les plus modestes, les plus pauvres, appelant à chacun et chacune notre devoir à œuvrer pour la dignité humaine. Il restera en cela pour nous tous une très grande référence. Je veux aussi remercier Monseigneur Turini pour nous avoir aidés à mettre en lumière une grande figure de Montpellier au XIIe siècle.

Mais comme au XIIe siècle, pour le destin de Montpellier, les choses peuvent venir de très loin. En effet, au XIIe siècle, Montpellier était une grande ville de passage où venaient des hommes et des femmes, de toute la Méditerranée, mais aussi du nord de l'Europe.

On y venait évidemment sur le chemin des Pèlerins de Compostelle, mais aussi pour faire du commerce, pour se faire soigner. Montpellier, au Moyen Âge, était déjà une ville ouverte, ouverte sur le monde.

Et donc, Guy de Montpellier œuvrait dans une ville où le Seigneur de l'époque, Guilhem VIII, a soutenu ardemment le développement des écoles de Médecine. Et on venait de partout pour se faire soigner. Et on dit souvent que la ville, au Moyen Âge, faisait preuve d'un grand esprit de tolérance.

Et Guy de Montpellier s'inscrivait parfaitement dans cet esprit, en prenant soin des orphelins, des plus fragiles. Et donc, si c'est une grande fierté à cet instant pour les Catholiques d'honorer Guy de Montpellier, c'est aussi un grand honneur pour tous les Montpelliérains et les Montpelliéraines, de remettre en lumière l'existence de cette personnalité, qui était tournée vers les autres, vers les plus fragiles, vers les plus démunis. Dévoiler cette plaque qui est un acte symbolique, c'est aussi une invitation à poursuivre son œuvre.

Et je voudrais ici remercier, Monseigneur, les 200 bénévoles qui donnent du temps pour les autres, qui donnent de l'humanité aux autres. Car offrir un café, c'est offrir de la chaleur humaine. Et ce qui se déroule ici est très important pour tout Montpellier.

Cela dit que notre ville doit continuer à toujours être tournée vers les autres et engagée pour la dignité humaine. Et Monseigneur Turini l’a très bien rappelé : parfois, l'Humanité doit être rappelée à ses devoirs.

Pour revenir sur des considérations plus matérielles, je voudrais indiquer publiquement que, à la suite d’une rencontre la semaine dernière, comme nous l'avons fait pour d'autres structures, nous débloquerons des crédits pour pouvoir accompagner les projets d'extension, pour permettre à chacun et chacune d'être accueillis ici dans les meilleures conditions.

Merci infiniment, et bravo à toute l'équipe de Montpellier !