Protéger les corridors naturels pour la libre circulation des animaux à Montpellier

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Nous avons fait le choix de placer la biodiversité au cœur de notre projet de territoire. Fidèle à son engagement, j’ai initié et consolidé une politique de préservation des corridors naturels pour la libre circulation des animaux.

Ce projet a été marqué par différents jalons d’une grande importance, avec :

  • l’intégration de la biodiversité comme composante structurante dans le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et le futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi),
  • l’identification de 13000 hectares de réservoirs de biodiversité (soit 30 % du territoire métropolitain) dont 3 700 hectares supplémentaires par rapport aux schémas régionaux antérieurs,
  • la garantie de la protection des zones humides et des corridors bleus le long des cours d’eau Mosson et Lez, essentiels pour les chauves-souris, amphibiens, reptiles et oiseaux.

Cela constitue une réponse concrète au défi du changement climatique et de l’urbanisation.

Au-delà de cela, nous avons déployé des actions de terrain qui témoignent de cet engagement :

  • aménagements favorables à la petite faune : conservation de troncs et souches, pierriers, gîtes à chauves-souris, hôtels à insectes, nichoirs,
  • passages adaptés : ouvertures dans les clôtures pour la circulation des hérissons,
  • écuroducs : trois dispositifs aériens reliant le bois de Montmaur et le Zoo du Lunaret, bientôt renforcés à la lumière d’une étude en cours sur les populations d’écureuils,
  • don de haies méditerranéennes aux habitants, pour recréer un maillage végétal en faveur des oiseaux, insectes pollinisateurs et petits mammifères.

Symbole également de cette ambition, le Grand Parc de Lunaret, en cours d’aménagement, reliera bientôt près de 200 hectares de nature continue, entre le Zoo, le bois de Montmaur et la réserve du Lez. Il sera accessible dès décembre grâce à la future ligne 5 de tramway. Un Centre de soins pour la faune sauvage ouvrira ses portes au sein du parc, il sera capable de soigner jusqu’à 5000 animaux par an et renforcera la protection des espèces locales tout en sensibilisant les habitants à leur préservation.

La multiplication de ces initiatives témoignent d’une volonté claire : réconcilier ville et nature.

 

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Statut : Terminé
100%