Une nouvelle rue aux enfants devant l’école Jean Miró

Inuaguration parvis aux écoliers

Bonjour à tous. Bonjour les enfants et bravo pour votre prise de parole. Je vais répondre à 2-3 choses qu'il faut compléter et que je dois vous expliquer. Je suis très heureux d’être là avec tous et toutes. Je veux saluer évidemment les professeurs, Madame la Directrice, les équipes du péri-scolaire, l'ensemble des services de la Mairie, de la SERM qui ont rendu possible ce projet. Je veux également saluer les parents des enfants pour lesquels nous nous mobilisons.

Avant de parler du parvis de l'école, je voudrais vous parler du quartier parce qu'il y a Pierre Tourre, qui est l'urbaniste et l'architecte qui a imaginé ce quartier. Ce dernier a été pensé en fonction des enjeux bio-climatiques. Les bâtiments qui en font partie ont certaines formes pour permettre de faire circuler le vent et le rafraîchir lorsqu'il fait très chaud. Il a été distingué pour cela. Le premier qui a pensé le quartier, il est là. L'urbaniste, l'architecte, c'est celui qui dessine les bâtiments et qui imagine les espaces. C'est un métier très important.

On en parlait à l'instant avec Madame Brunet, adjointe en charge de l'éducation ; il y a autour de près de 30 groupes scolaires ou l’on a soit mis des barrières pour empêcher les voitures de passer devant les écoles, soit on a réaménagé des espaces comme ceux-là. Dans d'autres, on a mis des adultes qui protègent les enfants, qui disent bonjour et qui sont finalement les agents de protection des écoles.

Ainsi, nous avons voulu, autour des écoles et des enfants, transformer la ville. Vous avez eu raison de dire, finalement, nous, à la fin, on a beaucoup de chance parce que ce n'est pas le cas dans d'autres écoles. Mais on continue, puisqu'en septembre, on le fera devant l'école Diderot-Cocteau au Prés d’Arènes.

Alors ici, c'est vrai que quand l'école est arrivée, il y avait une route et normalement, il devait y avoir des voitures qui passaient à cette heure-ci, là où nous sommes. Il en reste un témoignage, cette flèche qui indique au sol, tourner à droite. Cela devait donc être normalement les voitures. Mais un jour, l'équipe municipale et moi-même sommes venus et on s'est dit, « non, on ne l'ouvrira pas aux voitures » parce qu'on veut que ce soit un espace où les enfants peuvent jouer, peuvent s'amuser, les parents se parler, parler avec les enseignants, parler entre eux… Un espace agréable à vivre. Voilà comment est née l'idée.

On s'est ensuite dit, pour faire cela, on pourrait demander aux enfants qu'ils imaginent. De beaux projets en ont découlé et vous avez raison d’en avoir : la tyrolienne, la cabane magique... Moi aussi, parfois, comme Maire, je dis : « il faudrait faire ça pour Montpellier » ; et les gens formidables qui sont autour de moi, les élus, me disent, arrête, tu as trop d'idées. On ne peut pas tout faire. Évidemment, ce serait génial une tyrolienne entre la mairie et l'école. Je n’aurais pas été en retard comme ça. Il faut imaginer.

Et puis après, on a travaillé, on s’est dit que certaines choses étaient possibles et d’autres pas. Au final, le résultat, il est là, avec vos idées.

Il y a un banc, sur lequel on peut s’assoir évidemment mais aussi discuter, se reposer, dessiner, lire... Bref, sur un banc, on peut faire plein de choses. Et dans la ville, à Montpellier, il n'y en a pas assez des bancs. Alors on en met sur la Comédie, sur l'esplanade, devant les écoles…

Vous avez aussi imaginé les jeux au sol qui pourront permettre de jouer au loup ou au chat, jouer à tout ce que votre imagination convoque. Il est aussi désormais possible de faire de la trottinette, du skate...

On a planté des arbres. Avec Stéphane Jouault, qui est élu en charge de la nature et de la biodiversité, notre but est de mettre 50 000 arbres dans la ville. On le fait pour mieux respirer, pour se reconnecter avec la nature, apporter de la joie de vivre... En grandissant, les arbres vont également permettre de faire de l’ombre ce qui est utile à Montpellier puisqu’il peut faire très chaud.

Donc, c'est maintenant une rue qui appartient aux écoliers devant cette école Joan Miró. Ce qui est formidable, et là, je voudrais le dire, c'est que moi, je passe de temps en temps, ici, le week-end, le samedi à dimanche. Je vois plein d'enfants. Pourtant, l'école est fermée. Mais en fait, les enfants sont là car ils se sont trouvés un nouveau terrain de jeu. Ils se retrouvent devant l'école, ils jouent ensemble, en confiance. Nous sommes très contents de voir cela.

Alors, les enfants, vous allez grandir ; après, vous irez au collège Port Marianne, après au lycée, dans les universités. Mais vous pourrez raconter quelque chose ; c'est que ici, c'est vous qui l'avez imaginé.

Les jeux, le banc, les arbres, la pergola... Vous pourrez dire : « on avait donné plein d'idées, on n'a pas pu tout faire mais finalement, on a tout de même fait tout ça ». Quand vous aurez vos petits-frères, vos petites-sœurs, ou d'autres enfants, vous pourrez leur dire : « nous avons contribué à aménager l’école Joan Miró ».

Ainsi, on a réussi, vous avez réussi, cet aménagement, et je veux vous en remercier. Je vais terminer en disant que tout cela s'inscrit dans un grand plan, Mesdames et Messieurs, parents, enseignants ; c’est une ville à hauteur d'enfants. Car si on pense la place des enfants dans la ville, on pense la ville pour tous. Si on prend soin des enfants, on prend soin de l'avenir.

Alors moi, je vais juste vous dire une chose, les enfants, bravo, je suis très fier de vous, profitez du parvis aux écoliers. Amusez-vous bien, et vive l'école Miró !