
Discours tenu à l'occasion de la présentation des nouveaux effectifs de sécurité : police municipale, brigade de sécurisation des résidences sociales, agents de protection de écoles.
Bonjour à tous, merci beaucoup de votre présence. J'aurai l'occasion dans mon discours de faire référence aux élus qui sont là et je les remercie, de saluer les nouveaux collègues qui, sous des autorités respectives, vont assurer et contribuer à la sécurité, à la protection et à la tranquillité des habitants de la métropole de Montpellier. En effet, ici est présentée plusieurs forces.
La force de police municipale, qui est placée sous l'autorité du Maire de Montpellier par délégation de Sébastien Cote, où nos effectifs étaient en 2020 de 182 et nous serons 240 courant 2026. Une police municipale dont je veux évidemment saluer l'engagement au quotidien auprès des Montpelliérains, en coopération avec les autres polices municipales sur le territoire de la Métropole. Une police municipale qui se déploie 7 jours sur 7, qui se déploie la nuit, qui se dote aussi de nouveaux outils, notamment sa brigade canine.
Et je veux vous dire, Mesdames et Messieurs de la police municipale, que la visite du ministre délégué à la Sécurité intérieure, Nicolas Daragon, qui est venu vous saluer lors du lancement du Beauveau des polices municipales, a fait référence à la police municipale de Montpellier lors de sa prise de parole au Congrès des maires de France la semaine dernière. Nous avons aussi ici, et je veux les en remercier, des Montpellierains et Montpellieraines bénévoles, qui forment notre réserve communale de protection civile face aux risques.
Qui sont présents et qui contribuent à la protection. Il y en avait zéro et qui nous aident face aux risques sous l'autorité d'Yvan Nosbé.
En orange, chaque matin, ils disent bonjour aux petits Montpelliérains et aux petites Montpelliéraines. Et je veux les remercier parce qu'ils assurent une sécurité qui est fondamentale dans notre ville, c'est la sécurité des enfants sur le chemin de l'école. Ici, tout un chacun sait que j'ai été dans mon mandat de maire frappé à deux reprises par le décès d'un enfant et un autre qui est polytraumatisé parce qu'il allait à l'école.
Et aujourd'hui, par votre présence humaine, vous contribuez à sécuriser les environnements des groupes scolaires. Et donc, je veux vous en remercier. Au-delà de la protection, vous contribuez à la construction des savoir-être de nos enfants, les règles de civilité, d'apaiser l'espace public qui est devant les écoles.
Et Mme Frêche, qui travaille beaucoup sur ces sujets-là, dans la suite des aménagements, permet de dire à toutes les familles que leurs enfants peuvent aller à pied à l'école. Je voudrais également saluer les nouveaux effectifs de la police métropolitaine des transports, qui ont été un marqueur très fort de notre mandat pour plusieurs raisons. D'abord, parce que depuis le 21 décembre 2023, 500 000 habitants bénéficient de la gratuité des transports, que notre réseau de transports en commun se développe, notre offre de transport se développe.
La ligne 5 sera inaugurée le 20 décembre 2025 à 11h, et j'aurai l'occasion de donner la date d'inauguration de la ligne 1 vers la gare Sud de France et le bus Tram. Je veux le dire, la création de la police métropolitaine des transports était aussi une promesse de campagne que nous avions formulée. Et elle est à l'oeuvre.
Nous tenons nos promesses. J'y reviendrai. Mais elle était aussi une demande de mon ami Jean-Pierre Rico, maire de Pérols, qui, lui, parfois, lors des événements autour de l'aréna, était confronté à des tensions.
Et donc elle permet, cette police des transports, à la fois sous ton autorité, cher Jean-Pierre, d'assurer une présence dans les transports en commun et aussi de gérer les grands événements publics autour des lignes de transport et ainsi de mieux concourir à la sécurité. Je veux vous saluer parce que, grâce à vous, comme la police municipale de Montpellier, nous avons une baisse de l'insécurité. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Ministre de l'Intérieur.
Une baisse de 30 % des infractions dans les transports en commun. Nous savons qu'il nous reste des efforts. Je veux aussi vous saluer parce que le procureur de la République loue votre action, notamment dans la lutte contre le harcèlement contre les femmes dans les transports en commun.
Votre mission est très précieuse. Nous sommes aujourd'hui à 40.
Et la cible 44. Nous serons la plus importante police métropolitaine des transports de France devant Orléans, devant Nantes et Montpellier. Aujourd'hui, ce sont ces 3 métropoles qui ont fait le choix sur le budget de l'intercommunalité uniquement de financer la police métropolitaine des transports.
Je dois quand même vous dire, l'esprit n'est pas à la polémique, mais quand même, que par Twitter, nous avions appris qu'une brigade de la police nationale serait dédiée aux transports en commun. Nous attendons. Elle arrivera.
Mais aujourd'hui, vous, vous êtes là. Donc merci à vous. Enfin, sous l'autorité des bailleurs sociaux de Sébastien Cote, ce que j'appelle la brigade de tranquillité du logement social, mais notre GSRI, qui est le groupement interbailleur financé par les communes et les bailleurs, qui s'élargit avec de nouveaux effectifs et qui, aujourd'hui, voit son champ, madame la directrice générale, monsieur le directeur général de SFHE, venait, s'étend, puisque c'est un fait important, l'office public de taux agglomération sous l'autorité de son maire, François Commeinhes, mon ami, a rejoint le GSRI.
Et donc, nous sommes plus nombreux en termes de bailleurs pour financer l'effort de sécurité SFHE, ACM, FDI, Erilia, CDC Habitat, ça y est, c'est bon, et Adoma. Et donc, le GSRI, lui également, joue un rôle très important, notamment en direction des populations les plus fragiles, celles qui habitent les logements sociaux et qui sont souvent les premières victimes de l'insécurité. Si, bien sûr, les pouvoirs qui sont les vôtres ne sont pas les mêmes que la police municipale, vos prérogatives de présence sur l'espace public, sur les parties communes, d'aller dans les cages d'escalier, de contribuer à relever tous les défauts qui peuvent exister, améliorent la qualité de vie des locataires dans le parc social, mais surtout adressent un message d'autorité et de fermeté à l'endroit de ceux qui pourrissent la vie des habitants parce qu'ils pensent qu'on peut gagner sa vie en pratiquant le deal et déstabilisent le cadre de vie.
Et donc, je veux saluer les nouveaux arrivants du GSRI et, là encore, d'effectifs qui étaient nuls en 2020, nous serons à terme 43. Le champ d'intervention, ce sont les bailleurs sociaux et c'est vrai qu'avec ces effectifs nouveaux, nous allons pouvoir venir à vos côtés avec toute l'expertise du GSRI pour intervenir dans le parc social de la ville de Sète et cela est très important. Et en se mettant ensemble, nous pouvons financer cela.
Alors, Mesdames et Messieurs, merci à vous d'avoir choisi de nous rejoindre parce qu'après les entretiens d'embauche rigoureux qui sont passés dans le cadre de juries où professionnalisme et déontologie sont attendus, chacun vous avait rejoint des forces qui contribuent à la protection de nos concitoyens. Vous pouvez le voir, mesdames et messieurs les journalistes, nous ne mentons pas. Parce qu'en matière de sécurité, il y a ceux qui instrumentalisent les faits divers sur les réseaux sociaux et il y a ceux qui font le choix de ne pas faire l'autruche mais d'agir.
Agir, c'est faire un choix budgétaire pour financer ces nouveaux effectifs. Agir, c'est recruter et créer la bonne force au bon endroit. Dans les transports en commun, beaucoup de problèmes, nous créons la police métropolitaine des transports.
Dans le parc social, beaucoup de signalements, nous créons le GSRI. Insécurité aux abords des écoles, insécurité au sens routier, nous mobilisons des APE. Protection des risques, réserve communale.
Assurer une présence dans l'espace public et en particulier dans la centralité. Une police municipale qui sait, et je veux le dire, travailler en parfaite coopération dans le respect des prérogatives de chacun avec la police nationale. Les trois préfets avec lesquels j'ai eu l'occasion de travailler ont toujours eu l'élégance de le reconnaître et ce, quasiment à tous les niveaux.
Donc, nous concourons ainsi à la sécurité et à la protection. Moi, je vais vous dire une chose. Hier, j'étais à La Mosson et il y a un locataire qui me dit, mais c'est formidable le GSRI.
Voilà, on sent qu'on est protégé. J'ai pu constater des personnes qui ont dit, mais depuis que la police métropolitaine des transports est là, on se sent davantage en sécurité. De nombreuses personnes autour de l'intervention et du travail de la police municipale de Montpellier et puis aussi, évidemment, les parents d'élèves.
C'est un vrai choix qu'ont fait les élus du conseil municipal de la ville de Montpellier, du conseil de métropole de se doter de ces effectifs. La sécurité, c'est un enjeu fondamental. Ça nous renvoie à quoi ? A l'idée même de société.
Le respect des règles qui fondent la vie en société. Une règle, elle est faite pour quoi ? Pour lutter contre la loi du plus fort. Quand il n'y a pas de règle, le plus fort, il gagne.
Nous, notre rôle, c'est de protéger chacun dans ses droits, dans sa liberté d'aller et venir, de celui qui paye ses charges comme commerçant, qui n'en peut plus de se faire déborder par le marché illégal de la motion pour lequel, régulièrement, nous intervenons. C'est de rappeler dans les transports en commun qu'on ne peut pas en toute impunité menacer quelqu'un par des outrages ou sous l'effet de l'alcool et que, quand on prend son travail en tramway, on doit pouvoir être en sécurité ou, quand nous sommes au rond-point chez toi, cher Jean-Pierre, on n'a pas à se comporter n'importe comment avec les riverains qui sont autour, combien la fête aurait pu être agréable. Ces moyens humains sont mis au service des habitants de la métropole.
Ce sont des forces qui, chacune dans leurs responsabilités respectives, s'efforcent de régler les problèmes. Nous avons signé un contrat, le CSI, contrat de sécurité intégré, avec le Premier ministre de l'époque, Jean Castex, qui est un grand homme d'État.
À cet instant, je peux dire que, un, la parole de ma signature est honorée, mais nous sommes allés au-delà en termes d'effectifs. Au-delà, notamment en recrutant davantage encore dans la police municipale de Montpellier. Alors voilà comment, à Montpellier, on cherche à agir en faveur de la sécurité.
On travaille avec les autres, l'État, dont c'est la responsabilité première. Nous créons selon les besoins et les spécificités des forces qui sont afférentes. Merci à vous de votre engagement.
Les élus qui sont présents à mes côtés, vous travaillez avec eux au quotidien. Je veux les en remercier. Et je veux vous le dire avec une grande fierté, avec une très grande fierté.
Montpellier est de plus en plus cité en France comme une référence en matière d'engagement des territoires en faveur de la sécurité. J'ai été appelé récemment par le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui me demandait « Pourquoi tu as une police municipale armée ? » Et je lui disais « Notre police municipale, elle est évidemment armée, parce que d'abord elle est formée au maniement des armes, d'une part, et d'autre part, quand à Avignon, dans le Vaucluse, un homme, parce qu'il portait l'uniforme de la police, a été ciblé, il faut que nous puissions avoir la capacité de se défendre. Et que l'armement de la police, c'est d'abord protéger la vie de nos policiers.
Quand parfois on me dit « Mais au congrès de l'USH, mais le GSRI, leur équipement apparaît spectaculaire » Oui, il peut apparaître, mais il protège la vie de nos agents qui s'engagent. Et là-dessus aussi, en termes de moyens, nous ne voulons pas mégoter.
D'ailleurs, en termes de moyens, nous allons continuer. Dans quelques semaines, nous présenterons le projet d'hôtel des Sécurités à Montpellier pour renforcer la supervision urbaine, pour mieux unir nos forces, pour continuer nos efforts en matière de caméras, de vidéosurveillance, dont le but est d'abord de pouvoir aider l'efficacité des forces de sécurité, d'une part, et d'aider la justice, d'autre part, notamment quand elle requiert les bandes pour élucider des enquêtes, permettant ainsi à ceux qui commettent des délits de rendre compte devant la justice. Je veux donc terminer en vous remerciant à nouveau, vous dire que nous avons beaucoup de travail, mais que vous pouvez compter sur l'engagement de l'ensemble des élus, de vos hiérarchies, pour mettre en œuvre une politique à la faveur du respect de la règle, pour garantir à chacun une vie paisible auquel légitimement il aspire.
En tout cas, à ceux qui pensent que la sécurité n'est pas l'affaire des Maires, je réponds par votre présence, nous répondons de manière unanime, et à ceux qui pensent qu'il suffit juste d'agiter les problèmes sur les réseaux sociaux pour les régler, je les invite à venir à Montpellier et à voir dans quelles conditions vous travaillez, et vous travaillez de manière remarquable avec professionnalisme et déontologie. Merci.