
Je tenais d’abord à remercier Madame la Chef du Protocole, elle est parfaite, Monsieur le Président, ainsi que l'équipe Municipale et Jérôme Moynier qui est Conseiller Départemental. Qu’est-ce qui arrêtera Mare Nostrum ? C'est la question que je me pose. D'abord, il y a une rivalité joviale, parce que l'association PAVÉ a fait un grand apéro dans le quartier, mais ils font des choses aussi, mais on sent bien que là, en permanence, il y a des projets et je veux vraiment les saluer.
Il y a la nature en ville, je vais y revenir, mais ce Musée à ciel ouvert autour du Street-Art qui met de la poésie, patiemment mais sûrement, émerveille la ville et vraiment je vous remercie pour cela. On a été accueilli en musique, Monsieur le Consul du Brésil. Voilà, le Brésil, c'est extraordinaire, merci beaucoup.
Non mais tout ça, c'est formidable parce que vous savez, les temps sont durs, il ne faut pas qu'on se mente, les temps sont durs, la situation internationale est très inquiétante, elle est anxiogène dans notre pays, les vents mauvais soufflent et donc il faut que des vents bons, des vents de fraternité, de citoyenneté, de générosité soufflent.
J’aimerais également saluer les commerçants et commerçantes qui s'installent, qui s'implantent, qui contribuent aussi à la qualité de vie et aujourd'hui, c'est un nouveau projet, pionnier en ville, pionnier dans les villes, avec Tela Botanica. Je suis personnellement fan de cette association, j'avais rencontré il y a très longtemps des membres de Sciences Citoyennes, la science c'est évidemment l'excellence de nos laboratoires, il faut la soutenir mais il faut faire dialoguer tout un chacun avec la science. C'est important de le dire parce que Monsieur Trump fait la guerre aux scientifiques.
Moi, je veux dire aujourd'hui à Montpellier que nous nous défendons la science et que nous devons pour ça contribuer à la culture scientifique, aux sciences participatives. Ce que nous avons fait ensemble, nous habitants de Montpellier, vous habitants du quartier, le musée d'Histoire Naturelle, c'est enrichir la recherche scientifique. Et tout cela se passe à Montpellier, la ville du premier Jardin des Plantes où il existe une grande tradition de la botanique.
Alors pardon d'être peut-être un peu solennel à cet instant, mais je crois que c'est très important parce que la nature, on doit la connaître, on doit mesurer les enjeux d'écosystème, comment vivent les insectes, comment on peut dépolluer, comment désimperméabiliser, comment trouver une place à la nature face au stress hydrique que nous connaissons.
On sait que l'avenir va être plus dur, il va faire plus chaud, nous devons savoir comment nous nous adaptons et comment aussi on retrouve une connexion, on se reconnecte à la nature tant l'espèce humaine n'a parfois pas su être attentive. Ce qu'on cherche à faire : ce n’est pas contre, c'est avec.
Ce sont les Hommes, ils ont besoin de logement, ils ont besoin de vie. Avec ces projets-là, ils nous aident à mieux se reconnecter à la nature. Ce premier quartier sauvage, au cœur la rue de la Méditerranée, chère Boris, chère Séverine, chère Stéphane, il faut que l'on se prépare, parce que tous les autres vont nous demander de faire pareil, vous aussi d'ailleurs. C'est ça qu'on doit essayer de créer, donc vraiment merci à vous, c'est un formidable projet qui se fait, alors on va continuer à faire des choses dans le quartier.
Nous allons à la rentrée prochaine, faire une Rue aux Écoliers. L’idée est de faire une grande rue aux écoliers, comme à l'école Louis Figuier, Paul Bert, et je dois vous avouer que je viens de vivre un moment incroyable, parce que tout le monde a le droit de partager sa poésie, mais moi, vous voyez, je passais là, et tout le monde a dit « Le Maire, il faut dire que le seul mec qui se bat en costume crade dans la ville, c'est le Maire ».
Et il y avait les enfants, et ils jouaient, et ils se sont emparés de la rue. Ça, c'est aussi ce qu'on doit faire, il faut que les enfants, ils prennent le pouvoir dans la ville, et c'est très important, donc on va faire ces aménagements-là.
Au fond, un quartier, un quartier sauvage, c'est aussi pour eux, qui connaissent le rythme des saisons, une manière de façonner leur imaginaire. Il y a trop de mauvaises choses, quand ils regardent leurs écrans de téléphone. Les œuvres de street art, la végétalisation qui prend ses droits, ce type de projet, c'est pour eux, c'est pour l'imaginaire qu’on donne aux enfants, c'est essentiel, la façon dont on permet à nos enfants de grandir dans ce monde, elle est importante, parce qu'elle détermine l'avenir du monde.
Ce que vous faites là, cher Franck, chers habitants, c'est absolument essentiel pour eux, c'est dire qu'on s'aime, qu’on s'aime pour l'avenir, et qu’on s'aime ensemble.
Vive le premier quartier sauvage, vive le quartier de la Méditerranée et l'association Mare Nostrum, vive Montpellier, et vive cette oasis de fraternité dont nous avons tant besoin, bravo.