Montpellier - Unie pour la République !

Pavillon populaire - Unis pour la République

Discours de Michaël Delafosse

Je voudrais remercier l'ensemble des élus qui sont présents aux côtés de nos candidats, mes collègues maires Isabelle Touzard, René Rovolle, William Ars, Renaud Calvat, Eric Penso et ceux qui se sont adressés à nous par messages. Il y a la majorité municipale de Montpellier mais pas que, aussi d'autres groupes et Monsieur Luc Albernhe, merci à vous de votre présence. Les conseillers départementaux sont également présent, des élus du conseil régional, cher Patrice Canailler, Marie-Alice qui est présente, les représentants des communes Serge Desseigne, de la commune de Villeneuve-les-Maglone

Nos élus, ce sont des serviteurs de la République… et aujourd'hui la République est en danger et leur devoir c'est de prendre la parole, d'où ce rassemblement. Mais je veux saluer aussi les forces sociales Serge Ragazzacci qui représente ici la CGT, et qui avec d'autres organisations syndicales ont assumé en clarté leur responsabilité.

Je veux saluer les nombreuses associations présentes mais je voudrais en saluer une toute particulièrement, que les autres n'en prennent pas offense, cher Jean-Pierre Lacan, représentant l'association SOS Méditerranée, celle qui dans toutes les assemblées délibérantes est conspuée par l'extrême droite, cette association qui quand elle a dû faire un concert caritatif et que Mgr Turini, archevêque de Montpellier a dû être protégé parce que les propos de la haine étaient à l'entrée, nous étions ensemble parce que la fraternité sera toujours plus fort que la haine.

Mesdames et Messieurs, je voudrais aussi saluer Irène Tolleret, qui a été députée Renaissance au Parlement européen, qui est là. Tout comme je voudrais saluer nommément ceux qui ont fait le choix du désistement républicain, la gauche a fait son devoir, mais aussi dans le département, face à Sébastien Rome, que nous soutenons, Jean-François Eliaou, c'est désisté, Patrick Vignal, c'est désisté, et nous soutenons Nadia Belaouni.

Dans les circonscriptions de Montpellier, Patricia Miralles, qui s'est retirée, et nous soutenons Jean-Louis Roumégas, Laurence Cristol, et nous soutenons Fanny Dombre-Coste. Nous soutenons aussi, face aux députés sortants d'extrême droite, dans la cinquième circonscription, Aurélien Manenc. De la même manière, dans la sixième circonscription qui est difficile, Magalie Crozier,

Et évidemment, dans ce duel, Sylvain Carrière, qui doit affronter le fantomatique transfuge M.Delapierre. Ce rassemblement, il se tient ici. Parce qu'en 1936, c'est ici qu'eut lieu la fête pour la victoire du Front Populaire.

Aujourd'hui, les candidats sont du Nouveau Front Populaire, mais ils sont les candidats de la République, des valeurs de la République. Il suffit de le voir, Mesdames et Messieurs. Ça y est, les vernis craquent, et la réalité apparaît au grand jour.

L'entreprise de diabolisation qu'a voulu livrer le groupe médiatique Bolloré ne doit pas avoir raison de la vérité. La vérité est un devoir. On découvre des candidats du RN, se pavanant ici avec une casquette de nazi.

Nous voyons des candidats du RN, antisémites, racistes. La réalité de cette formation, c'est le visage de l'extrême droite, la haine de l'autre, ceux qui sont à l'opposé de ce qui nous rassemblent ici : La valeur de fraternité. Et c'est pour ça qu'ils sont aujourd'hui les candidats, bien sûr, fidèles du Nouveau Front Populaire, mais ils sont les visages des candidatures républicaines.

Chacun a ses sensibilités, chacun a ses appréciations. C'est la démocratie. Mais quand l'essentiel est en jeu, il faut se rassembler.

Bravo à ceux qui se sont désistés. Courage à ceux qui sont engagés dans la campagne. Allons convaincre ceux qui sont actuellement en train encore de douter.

Il faut s'adresser à eux. Oui, ici à Montpellier, c'est vrai, les forces de gauche sont largement en tête. Et donc quels sont les réservoirs de voies pour contenir, faire la digue, faire barrage là où l'extrême droite est malheureusement très forte.

C'est cette énergie que nous devons déployer jusqu'à dimanche. En s'adressant à l'intelligence de ce pays, en lui disant à chacun de ses habitants, à ces Françaises et ces Français dotés de la citoyenneté, que leur vote n'a jamais été aussi important pour leur avenir. Ce n'est pas juste un choix sur plus ou moins de services publics.

Nous, on est plutôt plus ici. Mais c'est bien un choix sur l'idée même de la société qui se joue. Chacun a entre ses mains le destin de la France.

L'histoire qui est la nôtre, c'est la fidélité aux valeurs de la République. L'histoire de cette ville. Ici, on se trouve près de l’allée des républicains espagnols.

Mieux que personne, nous savons combien cette histoire nous a permis collectivement de grandir et d'être meilleurs. Alors, Mesdames et Messieurs, merci à la presse de sa présence. Merci.

Écrivez ce que vous voulez. Votre liberté est pour nous une chance. Elle est sacrée.

Relayez ce message. Nous avons ici des candidats qui incarnent les valeurs de la République. Merci à eux d'être venus.

Nous pouvons déjouer tous les pronostics. Cela dépend de l'énergie et de notre force de conviction. Si nous parlons à l'intelligence des gens, l'intelligence répondra.

Dimanche soir, Bardella sera renvoyé dans l'opposition et nos futurs parlementaires trouveront des chemins pour assurer un avenir pour ce pays, qui est un grand pays parce qu'il porte haut et fort la valeur universelle de fraternité.