
Je veux remercier chaleureusement les parlementaires, Sénateur Jean-Pierre Grand et Madame la Députée Fanny Dombre-Coste. Je veux évidemment saluer mes collègues Maires qui sont présents, directement concernés, maintenant et demain, cher Guy Lauret, Frédéric Lafforgue, Stéphane Champay. J’aimerai aussi saluer mes collègues de la Métropole, cher Jean-François Audrin, Madame la Vice-Présidente Julie Frêche, Monsieur le Président de TaM Renaud Calvat, mais aussi saluer chacun d'entre vous qui êtes venus pour cette inauguration, sentant qu'il se jouait quelque chose ce soir sous le beau soleil de la Métropole de Montpellier.
Certains sont venus de loin, cher Alain Le Quernec, de Bretagne, ce pays où il fait beau plusieurs fois par jour. Merci pour votre œuvre.
Je me suis dit qu'avec mes collègues du Conseil municipal des enfants de l'école Gambetta, nous étions complètement assortis. Je salue d’ailleurs leur présence ici. Je veux saluer le directeur de MAN France qui est ceux qui nous livre ces bus ; saluer le Directeur Général de TaM Loïc Messner, et, cher Renaud et à travers lui l'ensemble des agents.
Monsieur le Préfet, mes premiers mots iront pour vous. Je veux vous remercier chaleureusement des crédits que vous nous avez accordés pour financer ce projet. Les temps sont durs pour la Nation, du point de vue des finances publiques, nous le savons. Mais vous regardez avec une accointance toute particulière les projets de la Métropole de Montpellier.
L'État, ici, est venu soutenir l'effort financier de la Métropole à hauteur de 5 millions d'euros. Je veux le dire, sans le soutien de l'État, nous n'aurions pas pu mener ce projet. Je veux exprimer à travers vous les remerciements pour vos services, puisque nous sommes dans un pays où il faut lever des montagnes pour affronter les procédures réglementaires et réaliser des projets.
Votre présence ici, est importante. D’abord pour entendre les remerciements, mais aussi pour dire que nous avons encore beaucoup de chemin à faire ensemble pour penser les mobilités dans la Métropole, qui est sous l'autorité organisatrice du Conseil de la Métropole.
Il faut aussi continuer de penser les mobilités dans l'ère urbaine de Montpellier et c’est sous cet acronyme dont la France a le secret, le SERM, Service Express Régional Métropolitain, dont le Bustram A est la préfiguration.
Je sais votre engagement personnel pour défendre le projet de Montpellier, qui a été salué par les multiples Ministres des Transports qui se sont succédés. Ainsi est la République ; mais la continuité de l’État est là.
Merci évidemment à l'exécutif et aux élus de la Métropole. Vous savez, quand vous entrez à Montpellier, par le sud, il y a une pancarte qui a été posée dans les années 90 de Pierre Mendès-France, par Georges Frêche. Il y a écrit « Gouverner, c'est choisir ».
Merci à l'ensemble des élus du Conseil de Métropole qui ont fait le choix d'engager notre territoire dans une grande transformation, en soutenant un développement massif des mobilités décarbonées alternatives aux déplacements automobiles.
Le chiffre a été donné, près d'un milliard d'euros ont été investis sur le mandat qui est le nôtre : ce sont des investissements considérables à l'échelle d'un territoire. Alors, nous sommes en 2025, demain, le 22 mai, entrera en service le Bustram A.
Nous aurons d'autres rendez-vous, mais en 2024, nous avons opéré un autre grand changement : nous avons fait de la Métropole de Montpellier la plus grande Métropole d'Europe à appliquer la gratuité des transports en commun. Cela a permis à nos conducteurs et conductrices de bus et de trams, de transporter 30% de voyageurs en plus, de donner du droit à la mobilité, de s'approprier davantage notre territoire et de respecter davantage notre planète. C’est un impératif que la jeunesse nous demande.
Nous avons levé des montagnes. Je veux le dire. Cette année, le premier tronçon de la Bustram A est livré. Le 18 octobre 2025, dix ans après l'ouverture de la gare Montpellier-Sud de France, l'extension de la ligne 1 arrivera, permettant aux voyageurs de sortir de la galère des bagages et des incertitudes de la signalétique, et tout simplement d'arriver dans une ville où le tramway n'est pas que nommé Désir, il est une réalité dans les déplacements de nos quotidiens.
18 octobre 2025, extension de la ligne 1, 20 décembre 2025 à 11 heures, mise en service de la cinquième ligne de tramway. En l'espace d'un mandat, l'exécutif métropolitain, les Maires des communes, les élus de la Métropole et l'ensemble des équipes, dont la multitude des services qui y travaillent, ont réussi à démontrer que dire pouvait devenir faire. Nous avions dit aujourd'hui, nous faisons. Oui, la Métropole de Montpellier est devenue la Métropole sur la moitié de la décennie 20-25 à accroître le plus son offre de transport, Paris excepté avec les Jeux Olympiques.
Je vous demande d'applaudir les hommes et les femmes qui rendent cette performance possible ; ce sont les ouvriers des entreprises qui ont été allotis, les bureaux d'études, les ingénieurs qui en permanence ont été challengé et n'ont jamais compté leurs heures. Ils ont toujours voulu être au rendez-vous de ces trois dates que j'ai données, parce qu'ils sont attachés à ce que chacun sente que la promesse devienne réalité. Alors je ne vous applaudis pas, je vous dis un immense merci, chacun se reconnaîtra.
Cette ambition transformatrice que nous avons, c'est une Métropole qui a des projets, qui veut maîtriser son destin, qui veut écrire son avenir. Ici, nous sommes dans la zone d'activité du Millénaire. Nous sommes à proximité d'un quartier résidentiel voulu il y a près de 15 ans, et qui arrive ; de l'habitat, de l'emploi. Combien de fois j'ai vu des jeunes recrutés chez Orange, chez Dell, chez Acelys qui va faire son PDME la semaine prochaine.
Ce quartier, il était là sans offre de transport en commun performant. Les gens allaient difficilement au travail. Aujourd'hui, nous répondons à cette difficulté avec le Bustram.
Vous pourrez désormais monter dans un bus électrique, gratuit, qui ne polluera pas et prendra soin de la planète. Vous pourrez être cycliste, totalement sécurisé, enfin ! Et cela parce que nous faisons des aménagements cyclables en parallèle de la mise en place du Bustram. Les piétons, marchez dans la ville ! Contemplez, partagez, allez d'un point A à un point B. Chère Hélène Mandroux, Maire honoraire, mais aussi riveraine du quartier. Merci d’être là, en toute amitié, tout simplement.
Julie Frêche a eu raison de le souligner ; c’est vrai qu'à chaque fois que nous faisons ces aménagements, la République - que nous célébrons par ce bus tram - n'est pas qu'une promesse mais devient une réalité notamment pour les personnes en situation de handicap : fauteuils roulants, déficients visuels… Tous les handicaps. Nous portons une Métropole solidaire, inclusive, naturellement.
L'ambition transformatrice qui est la nôtre n'est qu'à une étape, et je veux le dire ici très clairement. Nous allons avoir une extension du Bustram A. Cher Guy Lauret, cette commune de Vendargues se développe dans la tradition avec évidemment sa fameuse fête du cheval. Mais elle est aussi le symbole de la modernité de notre territoire en accueillant sur son territoires les studios de V, de France Télévisions… On y tourne Un Si Grand Soleil, on y accueille des tournages partout.
Nous répondrons aussi à Stéphane Champay, maire du Crès et sa commune de dix mille habitants, et évidemment Castries à l’horizon 2028. Cette ambition transformatrice, nous allons l'avoir avec le Bustram qui viendra se connecter à la ligne 5 du tramway.
Suivez-moi, cher Jean-François Audrin, à l'ouest de la Métropole, si longtemps oublié dans les aménagements, aura un beau parking relais à Gennevaux ainsi qu’un Bustram qui viendra accueillir les enfants du futur lycée de Cournonterral grâce à la Présidente de Région mon amie Carole Delga. Aujourd'hui ces enfants, ils font près d'une heure de transport et leurs bus sont prisonniers dans les embouteillages. Avec ce nouveau lycée, avec la cinquième ligne de tramway, avec le Bustram, ces jeunes gens auront les mêmes conditions de réussite que les autres lycéens.
Nous allons continuer en nous tournant ensuite avec le Bustram vers ICM, symbole de l'innovation technologique, avec le projet MedVallée et le CTO, qui est une opération absolument remarquable que l'État accompagne plus que la Métropole. Je vous en remercie aussi.
Nous allons poursuivre le Bustram afin d’avoir un réseau davantage optimisé et performant.
À terme, nous aurons la Bustram numéro 4. Comme le disait Madame Frêche, ce système de transport est moins coûteux en termes d'investissement mais tout aussi performant en termes de confort.
Le bus, maintenant, va être sur les mêmes amplitudes horaires que le tramway. C’est le début d'un très grand changement sur le territoire : les gens n’auront plus le sentiment de disparité de l’offre grâce à ce bus avec l’efficacité d’un tramway. Nous y sommes.
Dans notre pays, l'environnement réglementaire pour faire des projets, s’est complexifié de manière considérable. C’est pourquoi je veux de nouveau saluer la performance des équipes, d'avoir réalisé cette prouesse. Et vous l'avez bien compris, nous allons continuer.
À Montpellier, nous avons conscience d'une chose ; c'est que partout où nous allons, le climat change. Alors oui, il nous faut nous adapter, c'est pour cela que, partout, on désimperméabilise, qu'on plante des arbres, qu'on essaye de penser différemment nos rapports à l'espace public.
Mais nous avons ici, et je veux le dire solennellement, une conscience que les enjeux de la planète doivent continuer à être relevés. Ici, nous nous devons répondre à la vulgarité d'un homme qui, aussitôt élu, a fait le choix de dénoncer l'accord de Paris. Notre devoir est de continuer de manière résolue à agir pour réduire nos émissions de CO2.
L’exécutif que je conduis est très clair sur les engagements en faveur du climat. Nous ne sommes qu'un petit bout de la Terre. Les problèmes de la Grande Terre nous apparaissent immenses. Mais si nous montrons qu'il y a un chemin, nous pourrons démontrer à d'autres territoires qu'ils peuvent faire comme nous, et ensemble relever les défis.
J'avais dit « deux mandats en un », et bien voilà. Nous rattrapons là un retard en faisant un un vrai pas de géant. Maintenant, cela va devenir plus calme, on va faire une pause sur les travaux, je rassure, mais il faudra continuer à aller de l'avant. Comme le dit ici justement Edgar Morin : « tout ce qui ne se régénère pas, dégénère ».
Les aménagements du Bustram A n'annoncent que la suite d'un programme très ambitieux et très volontariste pour continuer à faire une Métropole plus solidaire, plus écologique, plus fraternelle. Nous le devons aux enfants de ce territoire et de ce monde. Nous le devons aux valeurs qui sont écrites sur ce magnifique Bustram designé.
La République, ce n'est pas une promesse, c'est un engagement de tous les instants. Mesdames et Messieurs, ce soir, la promesse est tenue.
Vive Montpellier, vive la République et vive la France.