Emeutes : « La violence n’a pas sa place en démocratie »

tram mosson

Suite à la mort le 27 juin du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier, des mouvements violents ont éclaté dans de nombreuses villes françaises. Montpellier n’est pas en reste et connait depuis la soirée du 29 juin des actes de vandalisme dans un certain nombre de quartiers ainsi que dans le centre-ville.

Je condamne avec la plus grande fermeté ces attaques sur nos services publics (poste, commissariat) et sur nos commerces. Ces violences doivent cesser et ceux qui les commettent sanctionnés. Ces agissements pénalisent les habitants qui aspirent au calme.

Face à cette spirale de violence qui s’accroit contre ceux qui incarnent l’autorité et notamment les élus de la République, j’apporte mon soutien absolu à Vincent Jeanbrun, Maire de L'Haÿ-les-Roses et sa famille, victimes d’actes inqualifiables à leur domicile. Ce 3 juillet, devant l'Hôtel de Ville de Montpellier, en réponse à l'appel de l'Association des Maires de France, nous nous sommes rassemblés pour appeler au calme et à l’arrêt des violences.

rassemblement emeutes

Nous maintenons les efforts de sécurité et soutenons activement les habitants des quartiers concernés ainsi que les forces de sécurité. J’en appelle désormais à la responsabilité de chacun : sans règles, il n’y a pas de vie en société. Nous devons à présent rebâtir un cadre qui nous permette de vivre ensemble dans le respect des valeurs de la République.