Discours prononcé à l’occasion de la Cérémonie d’ouverture de la Quinzaine du Japon en Occitanie

Michael Delafosse accompagné de Colette Soulages à l’occasion de la Cérémonie d‘ouverture de la Quinzaine du Japon en Occitanie

Discours prononcé par Michaël Delafosse, maire de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole à l’occasion de la Cérémonie d‘ouverture de la Quinzaine du Japon en Occitanie.

Montpellier, Musée Fabre, le 8 novembre 2024

« Qu’il me soit permis de saluer son Excellence l’Ambassadeur du Japon, Monsieur Makita Shimokawa, je tiens à remercier la région Occitanie, cher Sébastien, d'être à nos côtés pour porter ce genre d'initiative, ou plutôt vous impulser avec la fondation La Dépêche. Et moi, au Maire de Toulouse, je dis, c'est ici que ça se passe.

On salue évidemment toutes les personnalités présentes, Madame la Rectrice et chère Colette Soulages, c'est un immense honneur que de vous saluer ici. Et pour tout le public qui est là, c'était un moment, je crois, d'émotion inoubliable, que de vous voir revenir dans ce musée et parler des œuvres que vous avez tant accompagnées. Et je veux vous dire que nous vous attendons avec impatience pour découvrir l'école que l’a été Colette Soulages, située dans l’Écusson de Montpellier.

Et donc j’en viens à la question du redoutable Olivier Biscaye. D'abord, Montpellier et le Japon. Il y aurait beaucoup à dire, Madame la Rectrice.

Tous ces jeunes qui, au lycée Jules Guesde, à l'Université, apprennent le japonais. Ils seront l'avenir de la relation entre la France et le Japon. C'est en Occitanie, près de 5000 élèves, 12 % des Français qui apprennent le japonais. Et je veux ici vous en remercier.

Ce sont des liens historiques sur le plan entrepreneurial, avec Oriba, ASICS, qui sont présents. C'est l'Université de Montpellier qui accueille et qui a des coopérations sur le plan scientifique de renommée avec le Japon.

C'est évidemment à Montpellier beaucoup de choses, les acteurs associatifs mobilisés dans cette quinzaine que je veux chaleureusement remercier. C'est aussi un geste, qui est l'un des bâtiments les plus appréciés, remarqués, qui est l'arbre blanc de Sou Fujimoto qui est cet architecte japonais, qui, ici à Montpellier, a pour la première fois construit en Europe.

Excellence, vous m'indiquez qu'il sera l'architecte lors de l'exposition universelle à Osaka, et donc d'une certaine manière, alors cette fois-ci autour du bois, il y aura aussi un petit peu de Montpellier, parce que Sou Fujimoto est toujours présent à nos côtés.

Ça, cher Olivier Biscaye, c'est le présent. D'abord, vous dire l'importance, la conviction qui est la nôtre pour la municipalité de Montpellier, pour sa métropole, des coopérations, de ces rencontres. Je m'exprime dans un contexte lourd où évidemment le résultat de l'élection outre-Atlantique nous ébranle et beaucoup de gens semblent inquiets. Il le faut. Mais nous devons avoir l'audace de l'avenir. Et ce soir, nous répondons avec audace.

Il y a des gens qui proposent d'édifier des murs, nous construisons des ponts, des amitiés, des relations. Nous apprenons les uns des autres. De la même manière que quand Pierre Soulages fut accueilli en 1958 au Japon, c'était pour le Japon la découverte d’un des très grands artistes français dans ce pays.

Et de là est née une relation très forte. Et c'est cela que nous devons intensifier. Et je crois, cher Marie-France, que vous n'avez pas choisi par hasard la marraine de cette édition, Yannick Lintz, que je veux saluer et saluer son formidable Directeur de cabinet, car nous allons ici, dans ce musée Fabre, cher Michel Hilaire, chère Florence, qui est un lieu exceptionnel de la vie culturelle de Montpellier, à l'occasion de ses 200 ans, plusieurs événements vont se tenir.

Le premier, c'est une exposition en hommage à Pierre Soulages. Le second, c'est des travaux. Pour étendre notre musée. Parce que pour son bicentenaire, il faut cela. Le troisième, c'est ce projet autour des enfants, j'en reparlerai.

Mais c'est aussi un partenariat exceptionnel qui s'est porté vers nous, d'une très grande institution culturelle de notre pays, le musée Guimet, qui permet à nos compatriotes à Paris de découvrir les arts de l'Asie, de Chine, de l'Inde et des mondes Himalayens, et naturellement du Japon.

Et donc, il y a quelques mois, à l'Arbre Blanc, dans son restaurant, s'est nouée cette proposition de Guimet de dire « Nous, nous voulons être dans des villes qui soutiennent la culture. » J'ai dit, clairement, Montpellier. Et donc, Guimet va proposer Guimet Plus, et donc l'hôtel Sabatier d'Espeyran, va être un petit peu modifié.

Eh bien, mesdames et messieurs, c'est sans doute un très beau cadeau qu'il nous ait fait. Et une belle preuve de notre volonté, Excellence, de construire des ponts. Eh bien, il va y avoir une partie de Sabatier d'Espeyran qui va être consacrée à présenter les collections du musée Guimet.

Nous commencerons par la Chine, l'année prochaine par le Japon, ensuite l'Inde et les mondes himalayens. Oui, ce sera l'occasion pour tout un chacun de mieux connaître ces civilisations, et en particulier la civilisation japonaise. Monsieur le Président, vous faisiez référence aux traditions.

Peut-être de pouvoir confronter nos regards. Et je veux le dire, c'est une très grande fierté que de l'annoncer devant vous, Excellence, parce que la culture, c'est ce qui rassemble les peuples. Votre prédécesseur était venu honorer de la plus haute distinction du Japon, Pierre Soulages, à votre domicile, très chère Colette.

Eh bien, cela nous oblige, et cet engagement de Guimet, ici à Montpellier va être une formidable aventure pour élever notre sensibilité, cultiver notre curiosité et renforcer notre amitié. Un très grand merci.

Est présent dans la délégation, Monsieur le Maire-adjoint de Sakimashi, qui construisent des ponts et nous des liens d'amitié avec Montpellier. Et depuis deux ans, chère Clare Hart, les échanges sont fructueux et fréquents.

Et grâce à la Quinzaine qui se tient, nous allons nouer un accord de partenariat sur un sujet important. Notre amitié est forte avec le Japon, notre rivalité souvent sur les tatamis, en judo. Nous en avons d'ailleurs parlé, Excellence.

Mais avec cette municipalité, nous allons passer un accord de coopération pour qu'une des pratiques sportives qui est répandue dans toute la planète et qui est sans doute la pratique sportive du XXIe siècle, le BMX et le sport extrême, que le FISE se déploie dans cette ville au Japon. Et je veux vraiment remercier nos homologues qui ont fait le déplacement.

Et voilà, très concrètement, il y a 400 événements qui se déroulent dans cette quinzaine. Il y a déjà des réunions de travail bilatérales pour continuer à déployer les coopérations. J'aurais d'autres choses, mais j'arrête. Merci. »

Seul le prononcé fait foi.