
Madame la Vice-Présidente, chère Julie, merci pour vos propos, pour tout le travail qui est accompli. J'associe évidemment aussi et je salue Nicole Marin Khoury, élue de quartier, et Manu Reynaud, adjoint à mes côtés. Ça y est, ça chauffe.
C'est bien, c'est bien parce que c'est vrai que c'est long. Je veux vraiment saluer les commerçants du centre commercial d’Estanove parce qu'ils ont vraiment tout essuyé. Les intempéries de la neige, le sentiment un peu d'abandon, le grand chantier qui là maintenant va leur permettre de pouvoir faire une polarité commerciale qui fait du lien social, qui permet aux habitants de ce quartier de pouvoir aller dans les centres commerciaux chez vous.
Merci et ça y est, on voit le bout, cette soudure, elle annonce quand même la fin et que du mieux. Merci à vous. Je voudrais aussi me joindre évidemment aux remerciements à toutes les équipes de la Métropole, de la TAM, de toutes les entreprises qui ont été lauréates des marchés publics et donc qui ont travaillé d'arrache-pied sur le chantier. Je racontais à Madame Rancoule et à Monsieur Messner, moi vous savez je fais mon jogging pour inspecter les travaux. Et un samedi, tôt le matin, je voyais des ouvriers qui étaient là et d'habitude le samedi c'est plus calme. Et en fait voilà, pour tenir les délais, les entreprises ont ajusté leur planning et donc ça a été un travail en continu.
Aujourd'hui, deux ans après la première soudure à Saint-Eloi, nous faisons la dernière soudure de la cinquième ligne de tramway. Je voudrais quand même rappeler, Madame Frêche la dit, mais c'est quand même le chantier le plus important qu'a connu le territoire depuis 2012. Et c'est vrai qu'on n'était pas habitués à pareilles transformations de la ville et je le reconnais, ça a bousculé, ça a été difficile.
Il se trouve qu'il y a quelques jours on fêtait les 25 ans de la mise en service de la ligne 1 et 25 ans plus tard, nous soudons et nous allons mettre en service la cinquième ligne de tramway. C'est vrai aussi, Madame Frêche vous l’avez dit, que cette partie-là du chantier a été la plus dure pour les équipes. La plus dure, pourquoi ? Parce qu'il a fallu faire tambour battant, la DUP, les acquisitions foncières. Que sous la route de Lavérune, et c'est pour ça que ça a été dur, ça a été plein de réseaux très compliqués qu'il a fallu traiter, gérer. Et je voudrais que vous mesuriez la performance dans un pays où tout est devenu plus complexe du point de vue des procédures, ce que c'est que de réaliser un tramway, de réaliser entre la décision politique du Conseil de Métropole et la mise en service, un délai d'à peine 5 ans. Je vous invite à mesurer ça.
Il n'y aura pas d'ailleurs dans les équipes, dans les exécutifs élus en 2020, pareil de réalisation. Ça, c'est-à-dire tout le professionnalisme, des équipes de la Métropole et de la TAM qui ont su rendre lisible, possible ce projet. Ça, nous le redirons le 20 décembre, mais c'est exceptionnel du point de vue des temps.
Enfin, cette dernière soudure, avant d'aller à la conclusion, elle nous dit aussi ce que va faire le tramway ligne 5 dans ce secteur de la ville et de la Métropole. Quand on a soudé au nord, on a parlé du plan Campus, on a parlé de Montferrier, de Prades, de Clapiers, dont le Maire, Eric Penso, s'est battu pour que cette ligne se fasse. Le plan Campus, maintenant, vous savez, si vous avez été étudiant à Paul Valéry, à la fac de sciences, la ville est transformée.
Ici, c'est le quartier de Paul Valéry, qui est une grande résidence sociale. Ce sont les gens de logement social qui accèderont au tramway. C'est le quartier Ovalie, à qui, quand les gens ont acheté, on leur avait dit, en 2007, vous aurez le tramway. Les aléas politiques ont rendu complexe. Hier, j'y étais pour un formidable projet, les enfants dehors au parc Robinson Crusoé. Bon, les gens attendent avec impatience le tramway.
C'est aussi Bagatelle, où là, ACM, que je veux saluer, a démoli l'arche, Et puis après, c'est toute la partie ouest de la Métropole, les communes de Pignan, les communes de Lavérune, de Cournonsec, de Cournonterral, qui auront un parking relais. Si vous allez à Gennevaux, vous verrez, aujourd'hui, là aussi, le chantier s’étalonne. Les gens y poseront leur voiture, et hop, on emprunte le tramway, et donc je voudrais rappeler, parce qu'il ne faudrait pas qu'on s'habitue trop, enfin si, il faut s'habituer, il y a des gens qui vous expliquent qu'il faudrait arrêter la gratuité des transports. Non, non, il faut continuer la gratuité des transports. D'ailleurs, hier, on a vu que 10 millions de nos compatriotes étaient sous le seuil de pauvreté. On peut peut-être se poser quelques questions. C'est des gens qui travaillent, c'est des femmes seules avec enfants. C'est-à-dire, petite pension. La gratuité des transports, alliée à l'offre de transports en commun, c'est protéger ces personnes.
Je voudrais conclure. Ici, il y a M. le Président de la FRTP, que je veux saluer. Cher Olivier, la Métropole de Montpellier a accompli un niveau inédit d'investissement. Inédit, inédit. Ligne 5, extension de la ligne 1, après sa révolution cyclable et donc a repensé ses schémas. Elle n'a pas reculé sur les problématiques de l'eau et des réseaux souterrains, ici comme dans d'autres endroits. Nous transformons les espaces publics du centre-ville de Montpellier pour réembellir l'écusson et le joyau qu’est le cœur de Montpellier. Parallèlement, les équipes de TAM sont déjà mobilisées dans la rénovation du quartier de la Mosson avec la démolition de l'Arche Mercure.
Tout ça, ça a permis de soutenir l'activité et la commande publique pour nos entreprises et donc l'emploi. Les gens qui sont en train de souder, ils ont du travail, parce que la Métropole de Montpellier et son conseil ont fait le choix d'être un puissant donneur d'ordres. Nous avons assumé ce choix à la fois parce que nous défendons la transformation pour le territoire, mais je l'ai toujours fait, Monsieur le Président, en ayant à l'esprit les crises. Le post-Covid, où tout le monde se disait que l'activité économique va baisser, et ce fut le cas. Le choc énergétique, et donc dans cette conjoncture, les territoires, quand ils investissent, ils soutiennent nos entreprises. Et ces investissements publics que nous avons portés, ils vont générer d'autres investissements. Quand la cinquième ligne de tramway sera en service, nous prolongerons le bustram vers Cournonterral, donc nous allons continuer à investir. Parce que ce tramway- là change la vie des usagers, mais il opère une transformation de la ville.
Et donc je veux vous le dire avec beaucoup de force, la Métropole de Montpellier, par ses choix, préfigure les transformations de demain. Elles seront de moins grande ampleur dans l'espace public, évidemment, mais elles auront lieu. Et donc c'est aussi la dynamique économique. Si tout le monde faisait comme Montpellier, si tout le monde faisait comme la Métropole de Montpellier, le pays irait mieux.
Voilà, à force de renoncer au projet, de ne pas être opiniâtre, de ne pas faire le choix d'une transition écologique assumée et résolue, et bien nous prenons collectivement du retard. Eh bien nous, à Montpellier, on fait le choix d'être à la pointe. Et cette soudure, elle est aussi emblématique de ce volontarisme.
Elle est enfin un message à tous les habitants qui disent, Monsieur le Maire, quand se terminent les travaux ? Et ils ont raison. Ils ont raison parce que tout a une fin. Moi, dans mon bureau, il y a un compteur. Le 20 décembre à 11h, tous les travaux seront terminés. Dans cette période d'été, juillet, août, évidemment, j'ai vu ce matin, Midi Libre, je le sais, que c'est difficile sur le parvis Rondelet. Si on n'avait rien fait, j'aurais eu des pétitions et on m'aurait dit pourquoi vous n'avez pas repris ce parvis ? Nous l'avons fait parce que nous désinpermabilisons, parce que nous recréons de l'espace public. Donc là, pendant cet été, il y a encore des chantiers. Il y en a quelques-uns qui sont un peu à terminer à l'horizon novembre. Le réseau cyclable menant jusqu'au CHU, d'une part, et d'autre part, devant la fac de Richter.
Mais les choses se terminent. Et je veux le dire, nous en faisons un point d'honneur que le 20 décembre à 11h, il n'y ait plus de chantier dans la ville. Alors, vous savez, j'ai pas mal de Maires qui me disent comment tu fais, le Maire du Mans, le Maire de Tours, le Maire de Lyon… nous on a tenu les plannings. Et on s'est mis la pression. Je vous ai mis la pression. Et vous avez tenu la pression. Et puis, il y a un moment, on voit le dur, mais je veux le dire aux commerçants, il va falloir me faire une fête là. Parce que c'est ici qu'on va voir pour la première fois la rame avec le nouveau design de la cinquième ligne de Barthélémy Toguo. Pas au dépôt, mais commencé à être testé ici. Et on aura rendez-vous fin août, la veille de la rentrée scolaire. Parce que comme ça, les enfants de l'école Schœlcher, Olympe de Gouges, Jeanne Moreau, seront les premiers à avoir vu, et quand on va passer, on va pouvoir acclamer la cinquième ligne de tram qui va être mise en test. Parce que les tests, c'est sur ce tronçon que la nouvelle rame les fait. Donc on va commencer à voir vraiment le bout du tunnel. Ce n’est pas un tunnel, mais de ce chantier qui, je le dis aussi, financièrement, aura été le plus lourd que la Métropole aura fait.
Alors, on va nous dire mais vous avez endetté. Oui, on a endetté à 12 ans parce qu'on a investi pour les 50 prochaines années. Et d'ailleurs, en 2028, on finira de payer le prêt de la ligne 1 de Tramway qui est la ligne la plus fréquentée de France. Et dans 20 ans, on finira de rembourser la ligne 5 qui sera l'une des lignes aussi les plus fréquentées puisqu'elle permettra à 100 000 habitants de ne plus utiliser leurs voitures.
Et puis, enfin, je veux donner ce chiffre, la Métropole c'est 500 000 habitants, c'est 5 lignes de tramway, 1 pour 100 000 habitants. Nous aurons à la fin de ce chantier le plus grand maillage de France rapporté au nombre d'habitants de lignes de tramway. On va continuer après avec les bus tram, avec les vélos, parce que nous voulons une chose, c'est à l'heure où il fait très chaud, les feux de forêt, ça menace et actuellement on vote des lois scandaleuses de recul sur l'écologie. Nous voulons que la Métropole de Montpellier soit à la pointe de la transition écologique. Vous avez compris pourquoi j'ai tenu.
Merci.